-Les touristes boudent la destination Souk Ahras A plusieurs reprises, les touristes étrangers ont boudé une partie du circuit Saint-Augustin, qui commence aux vestiges d'Hippone à Annaba et se termine à l'antique Madaure (M'daourouch), en passant par l'antique Thagaste, lieu de naissance de l'illustre évêque de Bône, a-t-on appris d'une source administrative à Souk Ahras. L'une des raisons invoquées par cette dernière est la qualité des hôtels de la ville de Souk Ahras et l'absence d'un circuit officiel pour d'éventuels visiteurs. Ceci dit, l'on reproche à Souk Ahras l'absence totale de personnes formées pour accueillir des touristes étrangers ou apporter une quelconque explication s'agissant des vestiges existants. Pis encore, la direction du tourisme et de l'artisanat de la wilaya ne compte aucune personne capable de s'exprimer dans une langue autre que l'arabe dialectal. -1re édition d'Algiers Youth To Business Forum Organisé à l'initiative de l'Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC) de Bab Ezzouar, la première édition d'Algiers Youth To Business Forum se tiendra le 17 mai au Théatre national algérien (TNA), à Alger. L'événement constitue, selon les organisateurs, une occasion unique, permettant aux étudiants de débattre du business et de l'entrepreneuriat. Ainsi, le forum devant fédérer de nombreux participants prévoit des animations multiples et conférences autour du thème du monde des affaires. 180 minutes d'ateliers interactifs seront dirigés par les intervenants. Ces ateliers peuvent varier dans la méthodologie, les études de cas, les simulations, les discussions de groupe… Chaque atelier sera constitué de 60 à 80 participants. Une opportunité de passer au crible les corrélations entre les entreprises et la communauté estudiantine. Rappelons dans ce sens que l'événement en est à sa 5e édition à l'international et a réussi à rassembler les leaders de plus de 100 pays. Ainsi et pour la première fois, l'Algérie aura l'occasion d'organiser cet événement à l'échelle nationale en sollicitant les étudiants des différentes disciplines ainsi que les plus importantes entreprises œuvrant au sein de notre pays. -Inquiétante hausse des crimes à Blida La première session criminelle de la cour de Blida, pour l'année 2014, s'est ouverte le 12 mai et prendra fin le 14 juillet prochain. 288 affaires criminelles sont inscrites au rôle de cette session, apprend-on auprès de la cour de Blida. 678 personnes sont impliquées dans ces affaires. 398 d'entre elles sont en détention, 242 sont concernées par une citation directe et les 38 personnes qui restent demeurent en fuite. Elles sont poursuivies pour vol et association de malfaiteurs (55 affaires), crime contre les familles (43), contre la fraude fiscale (19), faux et usage de faux (45), assassinat avec préméditation (34), tentative d'assassinat (19), incendie volontaire (7), affaires de drogue (11), terrorisme (14) et kidnapping (6). La corruption, la dilapidation de fonds publics, les poursuites civiles et les agressions figurent aussi parmi les affaires criminelles de cette session. Il faut noter que le nombre de crimes d'assassinat prémédité enrôlé pour la session 2014 devient inquiétant. -L'hôpital de Chlef paralysé Le nouvel hôpital, Les Sœurs Bedj, de Chlef connaît des perturbations suite au mouvement de grève observé depuis hier par les personnels contractuels recrutés dans le cadre des dispositifs d'insertion des jeunes. Parmi eux, figurent des pharmaciens, des agents paramédicaux, des administratifs et des travailleurs des corps communs. Les grévistes, qui sont au nombre de 64, exerçaient dans d'autres établissements de soins du chef-lieu de wilaya, avant d'être affectés d'office au nouvel hôpital de Chlef, inauguré en novembre 2012. Ils revendiquent la régularisation de leur situation professionnelle, estimant qu'ils ont la priorité dans le recrutement, compte tenu de leur ancienneté dans le poste. Ils affirment avoir reçu des promesses de Sellal que leur problème serait réglé dans les meilleurs délais, mais en vain. La persistance du bras de fer entre les protestataires et l'administration de la santé risque d'avoir de fâcheuses répercussions sur le fonctionnement de l'hôpital, notamment la prise en charge des malades.