A 15 ans, la véliplanchiste algérienne Nouha Akil a été sacrée championne d'Afrique en formule Laser 4.7, qui s'est déroulée du 1er au 7 de ce mois au barrage de Beni Haroun dans la wilaya de Mila. Nous l'avons rencontrée après avoir savouré le plaisir de son beau titre. Elle a répondu à nos questions. -Tout d'abord une petite carte de visite… Je débuterai en vous disant que je suis née le 6 janvier 1999. Je suis lycéenne et j'ai commencé la pratique de la voile en 2008 au club du CN Tipaza sous la houlette de Abderrahmane Taouri. Ma première sélection en équipe nationale remonte à 2010 et c'est Fatima Mahmoudi qui m'entraîne dans la spécialité Laser 4.7. -Vous attendiez-vous à ce sacre africain? A vrai dire, je me suis bien préparée. Mon programme en vue de ce championnat d'Afrique était basé sur des entraînements réguliers au niveau du club et des stages répétitifs avec la sélection nationale. Avec mes coéquipiers de l'EN, on a eu l'avantage de nous préparer pendant de longs séjours au niveau du barrage de Beni Haroun, lieu qui a abrité le Championnat d'Afrique. Donc, j'ai eu des repères et j'ai beaucoup progressé. Pour ainsi dire, je m'attendais un peu à ces bons résultats, malgré le très bon niveau et la rude concurrence des Sud-Africaines. -Vous avez eu ce titre grâce à votre entraînement ou à votre volonté ou bien encore à la faiblesse de vos adversaires ? Je n'hésite pas pour vous dire et sans rechigner, que c'est avant tout grâce à ma volonté, j'en suis certaine. Néanmoins, je ne vais pas, mésestimer les durs entraînements que nous avons subis mes coéquipiers et moi et qui ont été d'un apport fondamental pour mon sacre. J'ajouterai que cela ne fait pas longtemps que je navigue sur le support Laser 4.7, mais les entraînements et la préparation ont été d'un grand apport. Par ailleurs, je tiens à vous préciser que les adversaires n'étaient pas faibles, surtout les Sud-Africaines qui ont un bon niveau international. -Pourquoi avez-vous choisi la voile comme sport ? J'ai commencé la pratique de la voile à Cherchell. Mon frère et des voisins pratiquaient ce sport. Ceci a éveillé en moi une curiosité envers ce sport nautique, car j'étais attirée par la mer. Dès que j'ai commencé la pratique et la compétition de voile en série Optimist, cela m'a énormément plu. Ce qui m'a encouragé à persévérer.