Cinq arbres centenaires, situés à l'intérieur de la cour de la Direction de l'éducation, viennent d'être abattus. «Une image désolante et hideuse que nous offre cette scène après le passage de la tronçonneuse», alerte l'association «Essalem Al Akhdhar» de défense de l'environnement, appelée localement «Greenpeace». Dans une déclaration rendue publique et signée par son président Mohamed Gouzi Refassi qui n'en est pas à son premier combat dans la préservation des espèces végétales et animales, entre autres, il est noté : «Nous avons été ahuri de constater de visu la destruction de pas moins de cinq arbres centenaires» et d'ajouter que «de tels agissements ne doivent pas rester impunis et ce, quelle que soit la motivation de ce massacre». Le courroux des militants écologiques est d'autant plus grand que la destruction n'est dictée par aucune situation d'urgence, d'intérêt ou d'utilité publique. «Essalem El Akhdhar», qui compte ester en justice le responsable ayant donné ordre pour la destruction de ces arbres, a déjà à son actif plusieurs sorties similaires visant à mettre le holà sur ce genre de comportement que condamne la loi et réprouve le bon sens citoyen. L'épisode vécu au niveau du lycée Mohamed Boudiaf, ajouté à celui plus grave ayant engendré la destruction de 85 arbres au niveau du siège de la CNAS, sont les autres exemples qui ont valu des saisines auprès de la justice mais qui n'a pas, à ce jour, encore tranché. Continuant son combat qui est sa raison d'être, «l'association va se constituer partie civile dans cette énième affaire» tout en dénonçant «le laxisme et l'indifférence» pour lesquels il est exigé une commission d'enquête. Cette levée de boucliers sera-t-elle pour autant entendue ?