L'association «Tendre la main», qui s'est engagée depuis sa création en 2002 en France, pour l'aide médicale au profit des personnes démunies, notamment les enfants, fait appel aux pouvoirs publics et les bienfaiteurs afin de l'aider à accomplir sa mission. Lors d'un point de presse tenue hier au siège de la radio de Bouira, Mme Nafaa Zohra, fondatrice et présidente de l'association, a dit avoir besoin de minimum de moyens pour pouvoir aider les enfants souffrants d'handicaps et autres maladies. Pour ce faire, elle souhaite avoir des partenariats avec les hôpitaux pour accueillir des équipes médicales bénévoles qui viennent de France en vue d'y effectuer des opérations chirurgicales dans certaines spécialités. Cette démarche, affirme-t-elle, a déjà porté ses fruits.Il y a une semaine, 16 enfants souffrant de paralysies du plexus brachial ont été pris en charge au niveau du service d'orthopédie de l'EHS (Etablissement hospitalier spécialisé) de Ben Aknoun (Alger) par une équipe médicale dirigée par un éminent professeur français, Alain Gilbert. Ainsi, Mme Nafaa ajoute que son association a besoin de dons pour acheter du matériel médical pour les enfants tels que des gants, des masques et des combinaisons pour les enfants qui souffrent de brûlures. «Ils y a des équipements qui ne sont pas disponibles en Algérie et coûtent cher. Avec les aides qui nous parviennent des bienfaiteurs nous arrivons à aider les enfants dont les familles n'ont pas les moyens financiers de le faire», dit-elle. Mme Nafaa, qui a crée en 2011 l'association portant le même nom en Algérie, a déclaré que son objectif est de permettre aux enfants dont la maladie nécessite une prise en charge à l'étranger, de se faire soigner en Algérie. «Les familles dépensent beaucoup d'argent pour envoyer leurs enfants se soigner à l'étranger. Les malades y trouvent beaucoup de difficultés. On a pris en charge plusieurs cas. On a crée l'association en Algérie afin de réduire les coûts en ramenant des médecins bénévoles de France», souligne-t-elle. «Il y a plusieurs médecins algériens établis en France qui veulent venir au pays pour aider bénévolement les malades. Il faut les encourager», a-t-elle ajouté. La présidente de l'association souhaite que les autorités ouvrent des centres de rééducation pour les enfants handicapés dans plusieurs villes. Elle se dit prête à contribuer, en fonction des moyens de son association, à équiper ces centres.