Interpellé en marge des débats sur le plan d'action du gouvernement, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a expliqué que l'Algérie n'extrade pas ses citoyens pour être jugés dans un pays tiers. Tayeb Louh s'est appuyé sur l'article 698 du code de procédure pénale qui énumère les conditions dans lesquelles aucune extradition d'un citoyen algérien ne saurait se faire. Ainsi, et aux termes de cet article, ne peut faire l'objet d'une extradition l'individu demandé de nationalité algérienne. Et encore moins quand il s'agit de délit à caractère politique. Comme ne peut être extradé l'individu qui aura commis un crime ou un délit sur le territoire algérien. Concernant l'affaire Khalifa en Algérie, le ministre de la Justice a rappelé que les procédures sont en cours, faisant allusion à l'instruction à laquelle est soumis l'ex-golden boy. «Une fois celle-ci terminée, le tribunal criminel enrôlera l'affaire et il y aura un procès public.»