Abdeloumène Khalifa ne sera pas extradé vers la France. C'est en substance ce qu'a affirmé, hier, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, en marge du débat autour du plan d'action du gouvernement à l'APN. « Conformément à l'article 698 du code de procédure pénale, l'Algérie n'extrade pas les citoyens qui ont une nationalité algérienne pour qu'ils soient jugés à l'étranger. C'est une question de souveraineté », a-t-il précisé en réponse à la question d'un journaliste sur la demande d'extradition d'Abdelmoumène Rafik Khelifa, principal accusé dans l'affaire Khalifa pour être jugé en France. Et d'ajouter : « D'autant que cette affaire s'est déroulée en Algérie. » Louh a expliqué que « Abdelmoumène Khalifa a été extradé de Londres vers Alger dans le cadre d'un accord bilatéral ». Le procès de l'ancien homme d'affaires poursuivi pour banqueroute et détournement de fonds, s'est ouvert lundi à Nanterre, près de Paris.