A l'initiative de l'ambassade américaine en Algérie, le palais de la culture à Alger a abrité dimanche dernier un concert avec le groupe de musique traditionnelle américaine (folksong) Old Gray Goose International et l'association de la musique andalouse Essendoussia. Le groupe en question est composé de quatre artistes, en l'occurrence, Doug Protsik (violon), Joh Gawler (banjo), Jeff Mckeen (accordéon, guitare et mandoline) et Eric Rolfson (guitare, mandoline et harmonica). Ils ont interprété des chansons polyrythmiques avec ce syncrétisme musical qui met en lumière la dimension multiculturelle américaine et ses valeurs et traditions. Entre autres chansons interprétées, il y a John Henry, chanson populaire très célèbre aux Etats-Unis, chantée par les Noirs et les Blancs. La ballade de John Henry relate la lutte mettant aux prises un ouvrier noir et une nouvelle machine à vapeur dans un tunnel ferroviaire en Virginie occidentale, vers 1860. John Henry meurt le marteau à la main. Il constitue le symbole de la lutte inégale entre les Noirs et les Blancs et celui de la lutte entre la machine et l'homme. Entre autres chansons interprétées, Out Behind the born Amazing Grace, Can't you dance the Polka, La bastingue. Le texte s'associe à la mélodie, où la force, l'espoir et le travail sont traduits avec des airs de gaieté. Suit l'Association Essendoussia qui a gratifié à son tour le public de mouvements de noubas qui marquent cette synthèse d'anciennes musiques orientales. La soirée est terminée par une osmose entre le groupe Old Grap Goose International et l'association Essendoussia. Ensemble, ils ont interprété House of the rising sun et Koum tara.