Pour sa troisième finale d'affilée à Roland-Garros, Maria Sharapova n'a pas tremblé. En s'imposant au forceps, dans un match marathon (3h02) et en trois sets (6-4, 6-7, 6-4), face à Simona Halep, la Russe a remporté la victoire la plus difficile de sa carrière, la deuxième à Paris dans un Grand Chelem. - Vous êtes la première Russe à gagner deux fois ce Grand Chelem. Quels sont vos souvenirs des autres tournois ? C'est sans doute physiquement la plus difficile que j'ai dû disputer. J'ai joué très peu de finales en plus de trois heures. C'est la victoire qui me procure le plus d'émotion. - C'est le tournoi que vous avez mis le plus de temps à gagner. Quelles en sont les raisons ? Je ne suis pas une bonne joueuse sur terre battue. Je ne suis pas Nadal. On ne peut pas simplement entrer sur un court et espérer gagner sans travailler. Il a fallu que je prenne sur moi, que je fasse des efforts pour m'améliorer. - Comment avez-vous trouvé la clé pour faire basculer le match dans les moments difficiles ? J'ai réfléchi à ce que je devais faire pour lui faire mal, à ce qui me donnait l'avantage dans le match. Même si cela a été un match très physique, je voulais continuer à faire les coups qui passaient bien. - Après le match, vous avez déclaré que c'était la finale la plus difficile d'un Grand Chelem que vous ayez disputée. Que pensez-vous de votre adversaire ? Elle mérite d'être à ce niveau. Elle est n°3 mondiale. Ses résultats parlent d'eux-mêmes. Elle a été extrêmement régulière. Elle avait une chance de gagner. Elle m'a poussée dans mes derniers retranchements.