« La Fédération internationale des journaux (FIJ) relève un fait et un constat », selon le coordinateur maghrébin de l'ONG, Nadir Bensbaâ, basé à Alger, suite à la grâce présidentielle au profit des journalistes poursuivis par la justice. Cette grâce comporte une remise totale des peines d'emprisonnement et/ou d'amende auxquelles ils ont été condamnés pour outrage à fonctionnaire, outrage à institution et corps constitué, diffamation et injure. « Le fait relevé, c'est la grâce, quant au constat, il s'agit du fait que, au fond, rien n'a changé puisque les articles du code pénal sont toujours effectifs et demeurent un souci majeur pour la FIJ. A l'avenir, les journalistes risquent toujours de payer le prix fort de leurs écrits », nous a déclaré le coordinateur de la FIJ. Nadir Bensbaâ a également rappelé que la FIJ poursuit sa campagne pour la dépénalisation de l'acte journalistique en Algérie.