M. Remini, PDG de Naftec, a mis fin avant-hier aux fonctions de M. Aounallah, directeur de la raffinerie de Skikda. Une décision qui aurait été motivée selon des sources proches de Sonatrach par les multiples griefs que des cadres de l'entreprise auraient relevés à son encontre. On avance à cet effet que plusieurs rapports accablants auraient été expédiés à la centrale de Naftec. D'autres travailleurs de la raffinerie de Skikda reconnaissent cependant à M. Aounallah qui gère la raffinerie de Skikda depuis seulement une année de grandes qualités et imputent cette mise à l'écart au dernier incident survenu au niveau d'un pipe. Un incident qui faut-il le rappeler avait failli causer d'énormes dégâts tout en mettant à nu pas mal de laisser-aller. Selon les mêmes sources, la direction de la raffinerie sera assurée par M. Benchouia. Une désignation qui s'apparente à un véritable mea culpa des dirigeants de Sonatrach qui avaient, à tort ou à raison, mis en veilleuse M. Benchouia et d'autres cadres de la boîte lors des péripéties de l'affaire dite « John Crane ». Le retour aux postes de commandement de M. Benchouia est interprété par plusieurs cadres du raffinage comme n'étant qu'une réhabilitation. Toujours selon les mêmes sources, le nouveau directeur de la raffinerie aurait convenu avec les dirigeants centraux de Sonatrach d'assurer son nouveau poste pour une durée de six mois. Il sera officiellement installé par M. Remini dans moins de quinze jours. En attendant, l'intérim est assuré par M. Tarrahi, un cadre de Naftec qui connaît très bien la raffinerie de Skikda pour avoir pris part à sa construction.