Aes attentats à la bombe se multiplient et font craindre le pire dans la wilaya de Boumerdès. Surtout que depuis deux mois, le GSPC frappe même dans des espaces publics. En effet, moins de 24 heures après l'explosion d'une bombe, mercredi dernier, au carré des martyrs de Ammale, à l'extrême sud-est de la wilaya, qui a fait deux blessés parmi les éléments d'une patrouille de la garde communale chargée de l'inspection des lieux afin de permettre à la délégation officielle d'y déposer une gerbe de fleurs et se recueillir à la mémoire des victimes de la guerre de Libération nationale, deux autres gardes communaux ont été tués dans l'explosion d'une bombe artisanale, jeudi dernier vers 5h30, au marché de voitures de Tidjelabine. Cinq autres citoyens présents sur les lieux de l'attentat ont été légèrement blessés. L'un des éléments de la garde communale touché par les débris de la bombe est décédé sur le coup, tandis que l'autre a succombé à ses blessures lors de son transfert vers l'hôpital. L'engin mortel était dissimulé à l'entrée sud du marché, non loin du cantonnement de la garde communale et a été actionné à distance au passage de la patrouille. Les 5 blessés, légèrement atteints, sont tous hors de danger, selon une source hospitalière. C'est la deuxième fois en l'espace de 4 mois que le marché de Tidjelabine est ciblé par le GSPC puisque le 20 avril dernier une autre bombe avait explosé à l'entrée nord, sur la RN5, faisant un blessé parmi les citoyens présents sur les lieux. Depuis, c'est la quatrième fois que des bombes explosent dans des espaces publics : au centre-ville de Boumerdès le 30 mai dernier, à l'entrée de la gare routière de la même ville le 18 juin, à Ammale mercredi dernier (5 juillet) et enfin l'attentat de jeudi, le plus meurtrier du genre et le plus sanglant.