Une vaste opération de relogement des occupants des chalets et des habitations précaires a été entamée depuis avant-hier à travers différentes communes de la wilaya de Boumerdès. Cette opération qui touchera 904 familles se poursuivra jusqu'à demain. Elle a débuté au niveau du site Gouchairi de Boumerdès avec le recasement de 13 familles dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire. La démolition de leurs anciennes demeures a été effectuée le même jour par les autorités locales. Lundi, ce sont 185 familles habitant aux sites des chalets Derriche et Les Vergers, dans la même localité, qui ont bénéficié d'appartements neufs. L'opération s'est poursuivie hier avec le relogement de 200 familles à Boudouoau El Bahri. Les heureux bénéficiaires se sont montrés très contents d'avoir quitté leurs chalets avant l'entame du mois de carême. Plus de 500 autres familles résidant depuis des années dans des chalets et des constructions dépourvues de commodités seront également relogées, dont 182 à Ouled Moussa, 100 à Si Mustapha, 144 à Baghlia et 80 à Taouarga. Ces opérations porteront à plus de 1200 le nombre de chalets éradiqués jusque-là dans la wilaya. Il y a quelques jours, le directeur de l'OPGI, M.Moulhi, a affirmé que le problème de la crise de logement que connait la région sera résolu dans les trois ans à venir. Le même responsable a précisé que 3449 logements seront réaffectés dans les semaines à venir dans différentes communes. Les appartements en question seront attribués, selon lui, dès la fin des travaux de viabilisation et de réseaux divers. S'agissant du programme des 1200 unités immobilières accordées par le gouvernement pour l'éradication des chalets, M.Moulhi a souligné que les 4000 logements déjà inscrits, dont 1500 à Bordj Menaiel, 1000 à Boudouaou, 1000 à Boumerdès et 500 à Dellys, seront lancés incessamment ajoutant que les marchés ont été octroyés de gré à gré à des entreprises chinoises à un prix défiant toute concurrence. Notons que le reste du programme, qui englobe 8000 logements, n'est toujours pas notifié par le ministère de l'habitat et ce malgré la désignation des terrains devant l'abriter.