Les citoyens du village Azib Ouhaddad, relevant de la commune et de la daïra d'Ouaguenoun, à 18 km au nord de Tizi Ouzou, réclament la réalisation d'un stade de football équipé d'un terrain en gazon synthétique, de vestiaires et de sanitaires pour le mettre à la disposition des jeunes de cette localité qui compte plus de 3500 habitants. Le village ne dispose d'aucune infrastructure qui pourrait abriter les activités et les compétitions sportives locales. La seule aire de jeu existante dans ce village est fermée depuis 1994 à cause de sa dégradation. Elle est devenue impraticable au grand dam des nombreux férus des activités physiques. «Nous n'avons pas cessé de saisir les autorités locales pour attirer leur attention sur la nécessité de nous doter d'un stade, et cela fait des années, mais en vain. Toutes les assemblées qui se sont succédé à la tête de la mairie n'ont pas pris en charge notre doléance, malgré leurs promesses et leur engagement public de réaliser ce stade, qui reste au demeurant, une lettre morte», indiquera Hakim Karriche, jeune représentant de son village ayant, désormais, tapé à toutes les portes pour faire bénéficier ses compères d'une telle infrastructure qui «évitera aux jeunes de sombrer dans l'oisiveté et les fléaux sociaux», fera-t-il remarquer. «Au niveau de l'APC et de la daïra, les responsables nous indiquent qu'ils ne peuvent inscrire un tel projet à cause de l'indisponibilité d'une assiette de terrain», précise notre interlocuteur. Cependant, dans une énième lettre adressée au wali de Tizi Ouzou, dont une copie est remise au maire et au chef de daïra d'Ouaguenoun, les villageois mettent à la disposition des autorités un site devant accueillir ce projet, en précisant que «notre village dispose de plus de 6 hectares de terrains, 5,5 ha au lieudit Merdja Tabou Allelt et 1,6 ha à Agouni Takebouts», mentionne la requête à laquelle l'on a pris le soin de joindre un document officiel décrivant en détails ces deux sites relevant des domaines publics. «Une telle infrastructure permettra d'influer positivement sur le vécu quotidien des jeunes, qui, sans une prise en charge effective, sont condamnés à vivre des jours sans lendemain», a conclu Hakim K.