Le projet de la station de traitement des eaux usées, implantée à quatre km à l'ouest de la ville d'Aïn Beida, a accusé un grand retard. Entrant dans le cadre du programme des hauts plateaux, cette station qui occupe 9 hectares a bénéficié d'une A.P. (autorisation de programme) d'environ 265 millions de DA. Le projet lancé pendant les années 2000, n'a pu être livré dans les délais. N'empêche, les dernières recommandations du ministre de l'hydraulique, lors de sa visite d'inspection l'an passé a poussé la société en charge de sa réalisation de booster les travaux. Chose faite puisque à l'heure qu'il est et après les installations des équipements y afférent, les premiers essais ont débuté et la mise en service officielle et effective sera lancée prochainement. Outre le fait que cette station répondra aux besoins des cultivateurs et maraichers de la région d'irriguer plus de 200 hectares, grâce au traitement des eaux usées de la ville d'Aïn Beida, le projet en question résoudra le problème de la pollution des terres environnantes. Par ailleurs, selon des sources dignes de foi, la région d'Oum El Bouaghi disposera de quatre autre stations dans les villes de Aïn M'Lila, Aïn Fakroun, Oum El Bouaghi et Meskiana. L'autre prestigieux projet qu'est le barrage d'Ourkis, dans la commune de Aïn Fakroun, et qui tarde à être livré, est appelé à alimenter en eau potable 5 grandes agglomérations de la wilaya, entre autres Aïn M'Lila, Aïn Kercha, Aïn Fakroun, le chef-lieu de wilaya et Aïn Beida. Cette dernière a bénéficié du projet de deux forages à l'effet de résoudre l'alimentation en eau potable dans cette grande ville.
