Une opération de prise en charge médicale des Subsahariens a été menée par les services sanitaires à Oran. Selon la chargée de communication de la direction de la santé et de la population, «une clinique-mobile a été mobilisée pour assurer des consultations aux migrants subsahariens. Le contrôle médical se fait par une équipe médicale composée de médecin, psychologue, sage-femme et des infirmiers, au niveau du lieudit Coca au secteur urbain Bouamama à l'ouest de la ville d'Oran». Cette cité a été choisie par une grande partie de ces migrants pour s'y installer. En plus des consultations, ces Subsahariens bénéficient d'une série d'analyses biologiques. Depuis près de 2 ans, Oran connaît un fort taux d'immigration clandestine. Une situation devenue inhumaine pour ces dizaines de Subsahariens. Les résultats d'une étude effectuée par l'ONG «Médecins du monde» sur un échantillon de Subsahariens ayant élu domicile au niveau du quartier dit de «Coca», ont révélé que ces migrants vivent dans des conditions précaires. Les femmes et les enfants dorment entassés à 10 ou 15 dans une pièce, sans accès à l'eau potable et sans sanitaire. «Les besoins en termes d'hygiène et de santé sont énormes», indique le rapport. Le rapport a aussi révélé que la majorité des enfants ne sont pas vaccinés contre les maladies contagieuses et que 50% de ces migrants souffrent de maladies liées au manque d'hygiène, comme les problèmes respiratoires, les inflammations et autres maladies.