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Ramadhan à Istanbul : Dépaysement et derviches tourneurs
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Publié dans El Watan le 15 - 07 - 2014

Ils sont des milliers et beaucoup proposent de vous joindre à eux ! Ouvrez grand les yeux, vous ne rêvez pas : vous êtes à Istanbul. La compagnie aérienne Turkish Airlines a lancé une promotion Ramadhan sous forme d'offre spéciale : Alger-Istanbul-Alger à 33 000 DA, qui s'adresse à tous ceux qui cherchent un mode de vie typiquement stambouliote pendant le Ramadhan.
La compagnie propose à ses voyageurs de vivre une expérience unique : un Ramadhan dans un décor où «deux continents se rencontrent». Une campagne qui a mis l'accent sur les attractions culturelles et culinaires de la ville, promettant aux visiteurs d'excellents souvenirs à savourer. De quoi donner des ailes à vos voyages de découverte.
Des guirlandes de lumières colorées ornent les arbres et les bâtiments et les mosquées sont illuminées. Une particularité turque : Les non-musulmans sont les bienvenus et généralement invités à se joindre aux célébrations du soir. Ainsi, ils profitent de ces moments privilégiés ! De la mosquée Sultan Ahmet, plus connue sous le nom de Mosquée Bleue, à la basilique Sainte-Sophie jusqu'au brand bazar, le touriste est plongé dans les mémoires de l'empire ottoman l'espace d'un instant.
Le touriste est charmé tout le long de l'hippodrome par les petites échoppes typiques. Quelques minutes avant la rupture du jeûne, un appel à la prière puissant émane des muezzins de la mosquée impériale. Le visiteur assiste à une véritable kermesse : pendant que des étals proposent le repas de l'iftar, pâtisseries, glaces, sorbets à l'ancienne, thés, cafés turcs, des dizaines de tables en bois se dressent, les fraîches pelouses se remplissent de pique-niqueurs. C'est le mois où s'exprime le plus la ferveur religieuse, la dévotion.
Un peu partout se dressent des tentes, juxtaposées aux restaurants et à l'intérieur desquelles on vient rompre le jeûne au rythme de musique orientale, avec parfois un spectacle de derviches tourneurs. A Istanbul, les quartiers s'emboîtent les uns à l'intérieur des autres. Il est tout à fait étrange qu'une ville aussi ancienne soit aussi jeune et vivante. Il est d'usage de commencer le repas de rupture du jeûne avec une datte, un fruit énergétique et nourrissant. Les familles se réunissent alors autour d'une soupe typique que l'on appelle çorba en Turquie. Il est intéressant tout de même de relever la pléthore de commerces florissants, tous plus ingénieux les uns que les autres et redoublant d'ardeur pour attirer la clientèle, le temps d'un mois.
L'essentiel est que les familles soient réunies autour d'une table bien garnie et où règne un esprit de fête.
«Istanbul, éternelle symbiose savamment dosée entre Orient et Occident, revêt son habit de lumière durant cette période de fête. Ramadhan se prépare à l'avance dans la cité stambouliote où les mahya (illuminations) se dressent au-dessus des minarets des principales mosquées de la ville et célèbrent le début du mois sacré», note le site web aujourdhuilaturquie.com. Il s'agit là d'une tradition ottomane, un temps où l'on avait pour habitude des diffuser des messages religieux en les écrivant grâce à des structures lumineuses, visibles par tous. Si pendant la journée on a l'impression d'être dans une capitale occidentale tant les habitudes de travail ne changent pas, la nuit Istanbul se transforme en cité des mosquées et des lumières.
Le grand bazar ou bazar aux épices d'Istanbul est plus fréquenté que jamais. «Très touristique mais tellement sympa. On y trouve de tout : des épices, du thé, des bijoux, des tissus, des pâtisseries, on peut y boire un verre... Des odeurs incroyables dans une atmosphère bon enfant», témoigne un internaute sur TripAdvisor. Le bazar égyptien est une vraie mélodie de couleurs, de saveurs, d'odeurs. Les échoppes de souvenirs sont bien là, comme au grand bazar, mais on trouve surtout des pâtisseries turques, des épices, des thés en tout genre. Pleins de petites boutiques plus jolies les unes que les autres. Le royaume de la Turkishdelight.
Egyptian Bazaar : senteurs et couleurs
Au sein du marché aux épices, Malatya Pazari est l'une des échoppes qui vend les meilleurs fruits secs du bazar : la ville de Malatya est en effet réputée pour ses abricots et nous avons choisi ceux séchés naturellement (peau orange et noire). Ils sont moelleux, c'est un délice ! Les figues sont excellentes également. Les friandises sont joliment emballées dans des boîtes cadeau. La promenade sur le pont de Galata, où se trouvent de très nombreux pêcheurs à la ligne, est un moment du pur plaisir.
La ballade se poursuit sur les eaux, en faisant un tour sur le Bosphore, le canal naturel séparant la ville d'Istanbul en deux et reliant la mer Noire à la mer Marmara. Deux grands ponts suspendus l'enjambent (bientôt trois) et un flot incessant de bateaux le traverse. C'est un détroit unique au monde de 42 km de long, il sépare la ville en deux mais aussi l'Europe et l'Asie. Depuis avril 2007, le pont du Bosphore est orné d'un éclairage nocturne sophistiqué : il change ainsi de couleur en permanence, se teintant de bleu, de rouge, de vert.
Les trésors de Topkapi
De jour comme de nuit, il offre ainsi à la vue de tous une image qui fait rêver tant les Stanbouliotes que les millions de touristes qui se pressent tous les ans pour découvrir la ville-monde. Sur le quai, chaloupes, péniches et autres petits bateaux sont amarrés, prêts à embarquer les promeneurs, qui aperçoivent de loin les quartiers de Galatas, Bebec, un quartier résidentiel abritant l'ancien «village des Albanais», des monuments célèbres d'Istanbul comme le Ciragan Palace, un ancien palais au style européen transformé en hôtel, le club Reina, l'université de Galatasaray, l'arsenal de la forteresse Rumeli, les grandes mosquées....
La visite du palais de Topkapi est un voyage dans le temps. On y découvre les cuisines, le harem, la tour de la justice et les salons du sultan. Il regorge de magnificence et de luxe : il suffit de visiter les quatre cours successives et de voir les portes monumentales qui en constituent l'entrée. La plus impressionnante est la salle des reliques, mais les photos y sont interdites.
On y voit l'empreinte du pied et le manteau sacré du Prophète de l'islam et des objets inattendus comme des poils de sa barbe conservés dans de petites fioles de verre, ou encore le bâton que Moïse a utilisé pour ouvrir la mer Rouge et la refermer sur ses poursuivants. Il reçoit deux millions de visiteurs par an, dont une bonne moitié de Turcs. De la colline Camlica Hill, on a une vue sublime sur le côté européen d'Istanbul depuis la rive asiatique. Assis sur la terrasse, à l'ombre de parasols, la petite brise agréable rend le séjour très agréable, avec une belle vue sur la ville en contrebas. Istanbul vous donne toujours des envies d'y revenir un jour ou l'autre…


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