L'avion de Turkish Airlines nous embarque vers la découverte d'Istanbul. Là où l'Orient et l'Occident s'unissent en parfaite symbiose, Ramadhan a un goût spécial. Une aventure humaine, culturelle et religieuse à vivre absolument L'avion de Turkish Airlines nous embarque vers la découverte d'Istanbul. Là où l'Orient et l'Occident s'unissent en parfaite symbiose, Ramadhan a un goût spécial. Une aventure humaine, culturelle et religieuse à vivre absolument Vérité indéniable. Ramadhan en Turquie, qui est un pays musulman à 92%, est unique. Une expérience particulière à découvrir absolument et dont les Algériens ne se privent pas. Ils sont nombreux à bousculer leurs habitudes et s'essayer à des vacances qui coïncident avec Ramadhan sans que cela ne pose aucune contradiction avec la piété de ce mois sacré. Le vent du Bosphore souffle la tolérance voulue pour que chaque touriste s'y retrouve. Istanbul ne perd pas un grain de son charme habituel en ce Ramadhan, bien au contraire. Toujours aussi sublime, la capitale touristique de la Turquie révèle une autre facette donnant une grande leçon de tolérance dont tous les pays arabes gagneraient à s'en inspirer... Durant Ramadhan, les Turcs préfèrent les jardins et les places publiques. Les touristes aussi... En ce 7e jour de Ramadhan, la température mercuriale est à son comble mais cela n'affecte en rien le moral des habitants d'Istanbul autant que ses visiteurs. Il faut d'ailleurs le voir pour le croire. A donner l'impression que personne ne reste à la maison. Les Turcs préfèrent les jardins et autres places publiques pour le «f'tour» et continuer les balades et des soirées «chichas» et autres «qaadats» sur les terrasses en plein cœur de Topkapi (Palais des rois) où encore celles qui longent tout le long du Bosphore. Les mosquées sont aussi pleines à craquer sans exclure les touristes qui se fondent dans la masse sans aucun souci. Ils sont même les bienvenus partout où ils se rendent faisant d'Istanbul une véritable terre d'accueil le temps d'un séjour. Incontestablement, la municipalité a bien fait le travail. Des stands sont installés partout et tout est illuminé de façon à faire vivre une ambiance de fête foraine. Les mosquées brillent de mille feux. Pour le constater, il suffit de se rendre du côté de Sultanahmet, Beyazit ou Eyup. Sur la Mosquée bleue, dont la réputation a dépassé les frontières, trône un message de lumière «Dunya ahiretin tarlasidir» qui signifie «ce que tu auras semé dans ce monde, tu le récoltera dans l'autre monde». Quoi de plus sage que ces mots qui font du pays d'Erdogan, une terre d'entraide et de miséricorde. Des chapiteaux sont dressés en plein centre d'Istanbul, du côté de la vieille cité, pour donner à manger aux nécessiteux et même aux voyageurs de passage. Des endroits sont meme consacrés aux refugiés syriens. Ramadhan en ces lieux prend tout son sens... Commerce, art et folklore se mêlent harmonieusement Le grand bazar reste le symbole d'une Turquie qui se modernise sans abandonner ses valeurs, son patrimoine, son histoire et son identité. Cela ne peut que jouer en sa faveur et attirer plus de touristes et de curieux... le grand bazar abrite plus de 4.400 échoppes : Bijoux, épices et condiments, tissus, tapis, cuir, céramique, prêt-à-porter... tout y est. Il est clair qu'en Turquie, le commerce, l'art et le folklore sont étroitement liés et l'histoire l'explique parfaitement. Le pays était pendant longtemps un passage incontournable vers la route de la soie. Il est aussi le trait d'union entre le monde oriental et l'Occident. A une heure environ du coucher du soleil, les Turcs ont l'habitude de faire la queue devant les boulangeries. Différentes variétés de pains traditionnels se vendent exceptionnellement pendant le mois du jeûne. A leur tête, le «pidé». Juste après, des coups de canon sont tirés au moment de «l'Iftar». Autour de la table, famille et amis se réunissent dans une atmosphère mi-pieuse, mi-festive. L'hospitalité est une vertu cultivée durant Ramadhan de même que le respect des traditions. La table du «f'tour» est des plus raffinées. Elle est sous forme de petit-déjeuner accompagné de potages. Après les dattes ou les olives, des boissons douces, un petit déjeuner et la «çorba» suivi du dîner traditionnel. Les «mezzés» sont, avec des hors-d'œuvre, de petites entrées servies dans des coupelles. Les salades les plus connues sont la salade de choux «lahana» ou celle dite de sérail, composée de tomates, oignons, citron et... menthe. Le pot-au-feu est généralement composé de viandes, de grillades «kebab» et de riz. Il est d'ailleurs conseillé aux touristes de ne pas manger dans les hôtels où le même type de repas est servi et d'aller se régaler dans les restaurants de la ville, en particulier dans les quartiers de la vieIlle ville du côté de Laleli. Par contre pour les soirées narguilés c'est du côté de Takssim qu'il faut s'orienter (un quartier commercial très animé le soir, précisément à l'avenue Istiqlal). Des cafés spécialisés dans le narguilé s'ouvrent de plus en plus à l'image du prestigieux «Oba». Il est aussi intéressant d'aller manger dans le restaurant de Topkapi qui jouit d'une vue panoramique des plus impressionnantes. Ce n'est d'ailleurs pas surprenant dans la mesure où ce restaurant se trouve dans l'ancienne demeure des 25 rois ottomans qui se sont succédé en ces lieux magiques. Les balades sur le Bosphore sont également à ne rater à aucun prix. Pour les plus téméraires, car il faut emprunter une embarcation durant 2 heures, une balade sur l'île des princes où ne circule aucune voiture vaut bien le détour. C'est carrément un voyage dans le temps... Des centaines d'Algériens à Istanbul en ce Ramadhan «La première semaine de Ramadhan nous avons reçu un groupe d'Algériens, ils étaient une dizaine de personnes et nous attendons pour les jours prochains 75 autres. Il est prévu aussi 500 jeunes bacheliers» nous a appris notre guide pour confirmer l'affluence algérienne, voire la ruée même en ce mois sacré. L'occasion de découvrir Ramadhan et de s'échapper quelques jours loin du stress d'Alger, des bagarres, des accidents mortels de la circulation, des coupures d'électricité, de la cherté de la mercuriale et des embouteillages le soir qui n'en finissent pas. Une tendance que les agences de voyage algériennes confirment à leur tour révélant que la demande algérienne sur la Turquie n'a pas eu de précédent. Du côté turc l'on parle aussi d'une augmentation de 20% des touristes en ce mois sacré par rapport à l'année dernière. Force est de reconnaitre d'ailleurs que les efforts sont efficients puisque l'Etat met les moyens en consacrant un budget conséquent pour promouvoir la destination et les produits avec pour complément des réductions significatives de la Turkish qui peuvent aller jusqu'à 40%. Les résultats ne peuvent être que probant surtout que Ramadhan en Turquie qu'on appelle «Ramazan» ne change rien aux habitudes des habitants d'Istanbul. Les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes habituelles avec une grande place réservée au commerce et au tourisme qui s'épousent en parfaite harmonie dans le plus grand respect de la religion. Vérité indéniable. Ramadhan en Turquie, qui est un pays musulman à 92%, est unique. Une expérience particulière à découvrir absolument et dont les Algériens ne se privent pas. Ils sont nombreux à bousculer leurs habitudes et s'essayer à des vacances qui coïncident avec Ramadhan sans que cela ne pose aucune contradiction avec la piété de ce mois sacré. Le vent du Bosphore souffle la tolérance voulue pour que chaque touriste s'y retrouve. Istanbul ne perd pas un grain de son charme habituel en ce Ramadhan, bien au contraire. Toujours aussi sublime, la capitale touristique de la Turquie révèle une autre facette donnant une grande leçon de tolérance dont tous les pays arabes gagneraient à s'en inspirer... Durant Ramadhan, les Turcs préfèrent les jardins et les places publiques. Les touristes aussi... En ce 7e jour de Ramadhan, la température mercuriale est à son comble mais cela n'affecte en rien le moral des habitants d'Istanbul autant que ses visiteurs. Il faut d'ailleurs le voir pour le croire. A donner l'impression que personne ne reste à la maison. Les Turcs préfèrent les jardins et autres places publiques pour le «f'tour» et continuer les balades et des soirées «chichas» et autres «qaadats» sur les terrasses en plein cœur de Topkapi (Palais des rois) où encore celles qui longent tout le long du Bosphore. Les mosquées sont aussi pleines à craquer sans exclure les touristes qui se fondent dans la masse sans aucun souci. Ils sont même les bienvenus partout où ils se rendent faisant d'Istanbul une véritable terre d'accueil le temps d'un séjour. Incontestablement, la municipalité a bien fait le travail. Des stands sont installés partout et tout est illuminé de façon à faire vivre une ambiance de fête foraine. Les mosquées brillent de mille feux. Pour le constater, il suffit de se rendre du côté de Sultanahmet, Beyazit ou Eyup. Sur la Mosquée bleue, dont la réputation a dépassé les frontières, trône un message de lumière «Dunya ahiretin tarlasidir» qui signifie «ce que tu auras semé dans ce monde, tu le récoltera dans l'autre monde». Quoi de plus sage que ces mots qui font du pays d'Erdogan, une terre d'entraide et de miséricorde. Des chapiteaux sont dressés en plein centre d'Istanbul, du côté de la vieille cité, pour donner à manger aux nécessiteux et même aux voyageurs de passage. Des endroits sont meme consacrés aux refugiés syriens. Ramadhan en ces lieux prend tout son sens... Commerce, art et folklore se mêlent harmonieusement Le grand bazar reste le symbole d'une Turquie qui se modernise sans abandonner ses valeurs, son patrimoine, son histoire et son identité. Cela ne peut que jouer en sa faveur et attirer plus de touristes et de curieux... le grand bazar abrite plus de 4.400 échoppes : Bijoux, épices et condiments, tissus, tapis, cuir, céramique, prêt-à-porter... tout y est. Il est clair qu'en Turquie, le commerce, l'art et le folklore sont étroitement liés et l'histoire l'explique parfaitement. Le pays était pendant longtemps un passage incontournable vers la route de la soie. Il est aussi le trait d'union entre le monde oriental et l'Occident. A une heure environ du coucher du soleil, les Turcs ont l'habitude de faire la queue devant les boulangeries. Différentes variétés de pains traditionnels se vendent exceptionnellement pendant le mois du jeûne. A leur tête, le «pidé». Juste après, des coups de canon sont tirés au moment de «l'Iftar». Autour de la table, famille et amis se réunissent dans une atmosphère mi-pieuse, mi-festive. L'hospitalité est une vertu cultivée durant Ramadhan de même que le respect des traditions. La table du «f'tour» est des plus raffinées. Elle est sous forme de petit-déjeuner accompagné de potages. Après les dattes ou les olives, des boissons douces, un petit déjeuner et la «çorba» suivi du dîner traditionnel. Les «mezzés» sont, avec des hors-d'œuvre, de petites entrées servies dans des coupelles. Les salades les plus connues sont la salade de choux «lahana» ou celle dite de sérail, composée de tomates, oignons, citron et... menthe. Le pot-au-feu est généralement composé de viandes, de grillades «kebab» et de riz. Il est d'ailleurs conseillé aux touristes de ne pas manger dans les hôtels où le même type de repas est servi et d'aller se régaler dans les restaurants de la ville, en particulier dans les quartiers de la vieIlle ville du côté de Laleli. Par contre pour les soirées narguilés c'est du côté de Takssim qu'il faut s'orienter (un quartier commercial très animé le soir, précisément à l'avenue Istiqlal). Des cafés spécialisés dans le narguilé s'ouvrent de plus en plus à l'image du prestigieux «Oba». Il est aussi intéressant d'aller manger dans le restaurant de Topkapi qui jouit d'une vue panoramique des plus impressionnantes. Ce n'est d'ailleurs pas surprenant dans la mesure où ce restaurant se trouve dans l'ancienne demeure des 25 rois ottomans qui se sont succédé en ces lieux magiques. Les balades sur le Bosphore sont également à ne rater à aucun prix. Pour les plus téméraires, car il faut emprunter une embarcation durant 2 heures, une balade sur l'île des princes où ne circule aucune voiture vaut bien le détour. C'est carrément un voyage dans le temps... Des centaines d'Algériens à Istanbul en ce Ramadhan «La première semaine de Ramadhan nous avons reçu un groupe d'Algériens, ils étaient une dizaine de personnes et nous attendons pour les jours prochains 75 autres. Il est prévu aussi 500 jeunes bacheliers» nous a appris notre guide pour confirmer l'affluence algérienne, voire la ruée même en ce mois sacré. L'occasion de découvrir Ramadhan et de s'échapper quelques jours loin du stress d'Alger, des bagarres, des accidents mortels de la circulation, des coupures d'électricité, de la cherté de la mercuriale et des embouteillages le soir qui n'en finissent pas. Une tendance que les agences de voyage algériennes confirment à leur tour révélant que la demande algérienne sur la Turquie n'a pas eu de précédent. Du côté turc l'on parle aussi d'une augmentation de 20% des touristes en ce mois sacré par rapport à l'année dernière. Force est de reconnaitre d'ailleurs que les efforts sont efficients puisque l'Etat met les moyens en consacrant un budget conséquent pour promouvoir la destination et les produits avec pour complément des réductions significatives de la Turkish qui peuvent aller jusqu'à 40%. Les résultats ne peuvent être que probant surtout que Ramadhan en Turquie qu'on appelle «Ramazan» ne change rien aux habitudes des habitants d'Istanbul. Les gens vaquent à leurs occupations quotidiennes habituelles avec une grande place réservée au commerce et au tourisme qui s'épousent en parfaite harmonie dans le plus grand respect de la religion.