-Le Ramadhan et les chauffeurs de taxi Alors que le Ramadhan est synonyme de piété, d'aide et de miséricorde, certains chauffeurs de taxi se sont transformés, ces derniers temps, en véritables «nababs», imposant leur loi aux clients et privilégiant le gain facile au détriment des lois et de la… logique. Face à un secteur des transports en commun en constante dégradation et désintégration, l'anarchie se poursuit sans que nul ne s'en soucie. «Cela fait plus de 30 minutes que j'essaie d'arrêter un taxi pour qu'il nous emmène vers Hydra, mais personne ne part dans cette direction», nous dira ce père de famille. D'autres taxis bien installés sur les grandes artères de la capitale refusent les «petites destinations» et les «courses non rentables». « Vous voyez ces taxis, aucun ne va bouger s'il n'y a pas une course de 500DA et plus», nous dira un autre chef de famille. Et d'ajouter qu'il préfère prendre un taxi clandestin pour ses multiples déplacements en famille. «Les taxis clandestins sont des pères de famille qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Ils ont donc besoin d'argent et sont beaucoup plus humains que certains chauffeurs de taxi réguliers, enfin, pas tous heureusement.» En attendant une application rigoureuse des lois régissant les transports en commun, l'anarchie se poursuit. -Mohammadia : Les moustiques envahissent les cités Les habitants des cités se trouvant à Mohammadia n'en finissent pas de subir au quotidien les nuisances émanant d'insectes qui envahissent les moindres recoins des cités. «L'APC avait l'habitude, par le passé, de lancer à l'approche de la saison des grandes chaleurs des opérations de fumigation afin de lutter contre la propagation des moustiques, des cafards et autres bestioles nuisibles. Cette année rien n'a été fait», déplorent des habitants de la commune, et d'ajouter : «Nous passons des nuits entières à lutter contre ces insectes, mais sans grande efficacité. Nous lançons un appel aux responsables de l'APC pour qu'ils interviennent afin de mettre un terme à cette situation embêtante», poursuivent-ils.