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Eau : Les réseaux de la colère
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A Biskra, Tiaret, Chlef, Mascara, Béjaïa ou ailleurs, dans plusieurs villes et villages du pays, il y a pénurie d'eau. Des manifestations sont organisées pour dénoncer la situation dans certaines régions, alors que d'autres se contentent des camions-citernes. Nos correspondants nous font le point.
Au centre-ville de Biskra ou à Ouled Djellel, Sidi Khaled, Zeribet El Oued où encore El Faïdh, il n'y a pas d'eau. Plusieurs mouvements de protestation des habitants des cités les plus touchées par le manque d'eau potable dans les robinets ont émaillé le mois de juin. Des routes ont été coupées à la circulation par des rassemblements de protestataires qui ont improvisé des barricades enflammées et même assailli les sièges des APC et des antennes de l'Algérienne des eaux. Objectif : inciter les autorités locales à réagir pour accéder à l'eau potable. Pas de réponse pour l'instant.
A Biskra, ce ne sont pas que les quartiers de la vieille ville qui pâtissent et se plaignent constamment du manque d'eau. A l'instar de Sidi Barkat, Remaïch ou Meznich, de grands ensembles urbains tels que Haï M'Cid, Haï Amel (cité des 1000 Logements) ou les 340 Logements de la zone ouest souffrent aussi depuis des mois de cette crise. Situées au-dessus du bassin hydrographique du Sahara, constituant une formidable réserve d'eau, les ressources hydriques et les infrastructures hydroagricoles de Biskra sont théoriquement suffisantes pour répondre aux besoins des citoyens.
Les autorités locales ont déclenché un plan d'urgence qui est en voie de réalisation. Ce plan consiste à réhabiliter des puits inutilisés faute d'équipements et à rénover des sections vétustes du réseau de distribution de l'eau. Ces mesures concernent essentiellement Ouled Djellel et Sidi Khaled où les choses auraient pu s'envenimer, se rappelle-t-on, quand des protestataires de ces communes ont assiégé durant des heures les APC, paralysant toute activité. Plusieurs puits vont être bientôt remis en activité pour combler tous les besoins de la ville, explique le président de l'APC, Azzedine Slimani, à la radio locale.
Espoir
Les habitants de plusieurs localités de la wilaya de Mascara continuent de subir le calvaire de la pénurie d'eau potable. Afin de remédier à ce problème, des sommes colossales ont été dégagées par les pouvoirs publics pour l'exécution des opérations soit de rénovation des réseaux d'alimentation en eau potable (AEP) défectueux à travers l'ensemble des communes de la wilaya ou de raccordement des douars et autres agglomérations secondaires dépourvus d'AEP», explique une source de l'administration dans la wilaya de Mascara. A Mamounia, Tighennif, Ghriss, Sig, Mohammadia et Oued El Abtal, il y a crise.
Les citoyens n'hésitent pas à dénoncer «la mauvaise distribution». «Dans la commune de Hacine, les rotations se font une fois par semaine à raison d'une ou deux heures. Pour palier à ces insuffisances, les citoyens s'approvisionnent en eau potable auprès de colporteurs à des prix avoisinant les 1000 à 1200 DA», nous dira un habitant de cette localité distante de 20 km de Mascara. Pas de solution dans l'immédiat, il faut attendre l'achèvement des projets du couloir Mostaganem-Arzew-Oran (MAO). Plus de 70 000 m3 d'eau potables seront transférés quotidiennement vers la wilaya de Mascara à partir de ce couloir.
Camions-citernes
A Chlef, l'eau n'est fournie que quelques jours seulement par semaine à cause des fréquentes perturbations dans la distribution. C'est pourquoi de nombreux citoyens ont recours aux camions-citernes pour s'approvisionner en eau. Cette situation s'explique pour beaucoup par la mauvaise gestion des réseaux et des dysfonctionnements au niveau de la programmation. Pour tenter d'y remédier, la direction de l'hydraulique a multiplié, en vain, les opérations de colmatage des conduites défectueuses, alors que le projet de rénovation totale des conduites de la ville de Chlef, inscrit en 2010, attend toujours d'être lancé.
La solution définitive réside assurément dans la mise en service, vers la fin août prochain, de la nouvelle station de dessalement, mais la pose des nouvelles canalisations accuse un énorme retard. Selon les gestionnaires de l'ADE, des agressions répétées sur le réseau de distribution et des pannes fréquentes survenues en amont et en aval du barrage de Sidi Yacoub, qui approvisionne une quinzaine de communes, dont le littoral ouest, sont aussi responsables de la pénurie.
Dessalement
Quatorze communes sur les 42 que compte la wilaya de Tiaret ne sont alimentées en eau qu'une fois tous les deux jours, voire une fois tous les trois à quatre jours pour certaines localités du sud-est. Sur une production journalière de 120 000 m3/jour, dont 3000 destinés à l'industrie, le déficit est de 38 000 m3. Si certaines localités, à l'exemple de Mahdia, sont quelque peu soulagées depuis l'apport ramené de la source de Aïn Dzarit il y a quelques mois, dans celles des daïras de Frenda et Aïn Kermès le problème reste posé. Pour atténuer les appréhensions, les responsables évoquent un projet devant valoir une adduction depuis Chott Echergui, au moment où le sort des communes du nord-est de la wilaya, comme Oued Lili et Sidi Ali Mellal, reste lié à l'ambitieux projet de l'unité de dessalement de l'eau de mer depuis la Macta.


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