Six membres de l'Aassemblée populaire communale d'In Mguel, à 130 km au nord du chef-lieu de daïra de Tamanrasset, ont décidé, jeudi, de mettre fin à leur fonction en procédant à une démission collective. Les élus concernés sont tous issus de la liste Ahd 54 ayant obtenu 6 sièges sur les 13 constituant l'Assemblée de cette municipalité. Cette décision serait motivée par «le statu quo et de l'état stationnaire dans lequel se trouve cette collectivité qui s'engouffre davantage dans les abysses de la précarité. A cela s'ajoutent les dépenses irrationnelles de l'argent du contribuable et les dépassements enregistrés dans la gestion des affaires de l'APC», a-t-on appris d'une source locale. Issus de la liste majoritaire, les élus de l'opposition dénoncent «les magouilles et les complots» fomentés par les autres membres d'obédience FLN et RND qui se sont adjugés respectivement cinq et deux sièges lors des dernières municipales. Ces derniers se sont alliés pour propulser leur candidat à la tête de l'Assemblée. Toutefois, l'installation d'un autre candidat de l'alliance au poste de vice-président a été à l'origine d'un «sérieux conflit qui a plongé l'Apc, deux années durant, dans une spirale de turbulence», ajoute notre source. Contacté par nos soin, le P/Apc, Dahkal Mohammed El Barka, a assuré que «la démission collective des élus de l'opposition n'affectera en rien la gestion de la municipalité puisqu'ils étaient démissionnaires bien avant cette date. Le pire, c'est qu'ils s'opposent sans motif aucun aux décisions prises lors des réunions de l'Assemblée auxquelles ils n'assistent pas. Leur démission sera prochainement soumise à l'APC avant qu'elle ne soit transmise au wali.»