Dans la commune de In M'guel (tamanrasset ) le certificat de résidence ne sera désormais signé que par le P/APC ou par un adjoint délégué par l'assemblée sur décision. La commune d'In Mguel, située à 130 km au nord du chef-lieu de la daïra de Tamanrasset, s'est dotée d'un nouveau siège d'APC. Un œuvre architecturale à laquelle une enveloppe financière de plus de 7 milliards DA a été consacrée, indique l'édile, M. Dahkal, lors de la visite de travail ayant conduit le wali de Tamanrasset, Chater Abdelhakim, à cette localité. Toutefois, “le plus important n'est pas le siège, mais plutôt la qualité des prestations et de service offerts. Les préposés aux guichets doivent avoir le sens de l'orientation et de réception pour mieux accueillir les citoyens et satisfaire leurs demandes", souligne M. Chater, en insistant sur l'application des lois quant à la délivrance des documents essentiels, le certificat de résidence en particulier qui ne sera désormais signé que par le P/APC ou par un adjoint délégué par l'assemblée sur décision, laquelle sera impérativement rendue publique et placardée au service de l'état civil. Cette procédure mettra inévitablement fin aux trafics et aux irrégularités ayant entaché cette municipalité, du fait que bon nombre de Maliens se sont fait délivrer ce document important pour l'accomplissement, entre autres, du dossier de la carte d'identité ou celui de l'embauche. Selon Bamahmed Boudjemâa, un membre élu, “plusieurs ressortissants maliens ont pu avoir ce certificat par convenance ou en versant des pots-de-vin à des agents sans scrupule. La régularisation de ces étrangers, devenus des citoyens à part entière, est pour beaucoup dans le problème du chômage qui frappe notre commune de plein fouet. On les (les Maliens, ndlr) trouve partout. Même les postes ouverts dans le cadre du dispositif du filet social sont pour la majorité occupés par ces Subsahariens. C'est inacceptable. Il faut ouvrir une enquête pour vérifier la donne et confirmer une réalité qui préoccupe plus d'un". B. Khaled, architecte, est du même avis. Pour lui, “la présence massive de ces Africains dépasse le cadre humanitaire et les limites fixées par l'Etat. Les autorités ne pensent qu'aux moyens d'amasser le maximum de voix aux élections, quitte à délivrer en un temps record des cartes de vote à ces réfugiés pour les convertir en suffrages exprimés en leur faveur". R K