Un cinéma d'animation réputé sur la scène internationale. Une occasion pour les passionnés algériens en la matière de profiter d'une expérience riche et variée. A l'initiative de l'association culturelle patrimoine et en partenariat avec la délégation Wallonie-Bruxelles (ambassade de belgique en Algérie) se tient, depuis mardi dernier à Alger, la 3e édition des journées internationales du film d'animation. L'édition de cette année, qui s'étendra jusqu'à dimanche prochain, est consacrée à la belgique. A cette occasion, sont programmés côté belge, 101 films. Soit 98 courts métrages et trois longs métrages. Partie algérienne, sont sélectionnés huit courts métrages d'une durée variant entre une et seize minutes. « Les films algériens ont été réalisés par des autodidactes, des étudiants de l'école des beaux-arts d'Alger entre autres. Nous espérons avec cette rencontre faire profiter ces jeunes de notre expérience pour développer en Algérie le film d'animation », explique le délégué de Wallonie-Bruxelles de l'ambassade de Belgique en Algérie, Charles Houard, rencontré à cette occasion à la salle El Mouggar. Hormis le film belge tintin et le temple du soleil (1969) projeté mardi à la salle El Mouggar, les autres films seront présentés à la cinémathèque d'Alger. Outre la projection de films, sont programmées plusieurs activités ayant trait au film d'animation. Entre autres, des conférences et des ateliers. Ces derniers seront animés au Bastion 23 par Jean-Michel Kibushi, directeur de la maison de production congo-belge Studio Malembe Maa. Ce dernier présentera aussi deux de ses films, le crapaud chez ses beaux-parents I et II et Prince Loseno. Pour les responsables de l'association culturelle patrimoine, cette rencontre constitue une occasion pour faire connaître aux algériens cette facette de l'art du cinéma, sachant que le film d'animation en Algérie éprouve des difficultés à se lancer. Aussi, ils espèrent voir naître les précurseurs d'un cinéma animé algérien. Un art qu'ils n'ont pratiqué aujourd'hui dans le pays que par passion ou hobby. En parallèle, dans d'autres pays, il constitue toute une industrie. La Belgique est réputée pour son cinéma d'animation ; sa notoriété internationale en la matière est indiscutable. elle constitue un bon exemple pour les amateurs algériens désirant s'y investir. Le chemin est long, le défi est passionnant. Cela vaut la peine de s'y engager, d'autant que les capacités créatrices existent.