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Jardin d'essai d'El Hamma : Le petit bijou algérois face à l'incivisme
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Publié dans El Watan le 09 - 08 - 2014

Créé en 1932, le Jardin d'Essai d'El Hamma est le poumon de la capitale. Avec toute sa biodiversité et sa richesse historique et naturelle, ce joyau n'échappe pas à la main destructrice de l'homme.
Situé au pied du musée des Beaux-arts, le Jardin d'Essai est l'un des plus beaux joyaux de la capitale. Créé en 1832 par le général
Avisard, gouverneur général par intérim, ce jardin botanique est le poumon de tout Alger et une excellente échappatoire des bouchons et du stress quotidien. Depuis sa création, sa superficie s'est multipliée pour passer, au fil des années, des 5 ha initiaux à 33 ha actuellement.
Un mélange de culture et de végétaux
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Jardin d'Essai est classé parmi les dix plus beaux jardins du monde. Le mérite de ce classement revient à la biodiversité qu'il englobe : son originalité, sa conception atypique ainsi que son emplacement très stratégique au pied de la colline et face à la mer. Il est une véritable escapade et un voyage dans le monde à travers ces arbres et ces arbustes concoctés et ramenés des quatre coins du globe.
Parmi les espèces remarquables, on cite les magnolias qui, avec leurs fleurs roses, sont une véritable richesse du parc. Un autre arbuste près du jardin à la française est tout aussi particulier. Il s'agit du Chorisia. Originaire du Brésil, son tronc est envahi d'épines et, en été, ses larges fleurs de couleur rose couvrent le sol. D'autres espèces végétales rares font aussi la richesse de ce jardin botanique tels que le Sycas Revoluta, le Podo Carpus ou encore le Ficus Retusa. D'ailleurs, appartenant à la famille du ficus, un gigantesque figuier ficus a servi, en 1932, comme lieu de tournage d'une partie du film Tarzan.
En plus de cette richesse végétale, ce jardin botanique abrite, depuis 1900, un parc zoologique où les cygnes, les pélicans, les flamants roses ou encore les canards cohabitent avec les lions, les ours, les renards, les fennecs, les guépards et les crocodiles. A cela s'ajoute une riche collection de poissons rouges, d'oiseaux divers et de rapaces. Le Jardin d'Essai compte 2000 espèces végétales et 89 espèces animales.
Une bouffée d'oxygène pour les algérois
Desservi par plusieurs moyens de transport, entre autres les bus et récemment le métro, le Jardin d'Essai reçoit chaque jour un flux de visiteurs très important. Il est, en fait, le poumon d'Alger où petits et grands aiment se rendre pour oublier les tracas du quotidien. «En cette période de vacances, je préfère ramener mes enfants à ce jardin. Ils sont en contact avec la nature et peuvent y jouer en toute sécurité», déclare Yamina, une jeune maman de 3 enfants.
Plusieurs autres parents partagent cet avis et déclarent que «cette escapade dans la nature leur est bénéfique plus que pour leurs enfants». Abdelkader, quinquagénaire résidant à El Hamma, dit avoir passé toute son enfance dans ce jardin et que le voir encore résister à la main de l'homme est un vrai miracle.
Durant la période des vacances et la saison estivale, ce jardin connaît un rush impressionnant. D'après les derniers chiffres, quelque 700 000 visiteurs sont enregistrés par an. Cette bouffée d'oxygène au milieu de la ville n'attire pas seulement les Algérois mais aussi un bon nombre de groupes de touristes qui viennent visiter l'une des plus belles perles d'Alger et de tout le pays.
L'incivisme a la peau dure
Respirer un air frais et profiter des ombrages dans les différentes allées du jardin, ne passe pas sans une touche d'incivisme quand les visiteurs, souvent des adolescents, laissent derrière eux des restes de nourriture et des déchets en tous genres. Pis encore, ils escaladent les arbres et gravent dessus toutes sortes de déclarations. Il n'y a pas que les visiteurs qui sont en cause.
Il y a de cela quelques années, les responsables de ce beau bijou s'en sont pris d'une manière irréfléchie aux bambous qui bordaient toute une longue allée qui en porte le nom. Un massacre occasionné lors de la démolition du mur de soutènement réalisé, lui aussi, sans véritable étude. Selon des spécialistes, des espèces héritées de l'époque française ont aussi disparu. Que la main destructrice soit celle du citoyen ou des responsables, l'arbre ne peut se défendre, encore moins porter plainte.


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