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«C'est scandaleux de refuser les conditions du site de Koléa»
Mohamed Mebarki. Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique
Publié dans El Watan le 11 - 08 - 2014

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Mebarki, apporte, dans cet entretien, un éclairage au sujet de la délocalisation de certaines écoles d'Alger vers le pôle universitaire de Koléa. Cela en réponse à certains enseignants et travailleurs qui menacent de faire grève, dès la rentrée, pour protester contre leur transfert. Ainsi, pour le ministre, le préavis de grève de ces enseignants, qu'il considère minoritaires, «n'a aucun sens».
- Des enseignants et travailleurs de certaines grandes écoles d'Alger menacent de recourir à une grève suite à la décision de la tutelle de transférer quatre écoles d'Alger vers le nouveau pôle universitaire à Koléa. Quel est votre avis ?
Tout d'abord, je tiens à préciser quelques détails importants. Aujourd'hui, certains enseignants et travailleurs – je dis bien certains et pas l'ensemble des enseignants –refusent le transfert vers le nouveau pôle universitaire mis à leur disposition avec des moyens et des équipements dignes de grandes universités internationales, en avançant certains arguments qui en réalité ne sont pas convaincants. Il en est ainsi de leur préavis de grève qui n'a aucun sens, vu les nécessités conjoncturelles qui sont en jeu. Il est important de souligner que le nouveau pôle universitaire de Koléa répond à toutes les normes en vigueur, avec des conditions de travail et de vie incomparables avec celles qui existent dans les anciennes structures.
Ces enseignants parlent de soucis sécuritaires, sociaux et de répercussions sur la formation proposée aux étudiants. Mais c'est tout le contraire, car les conditions de vie et de travail proposées par le nouveau pôle de Koléa sont parfaites et répondent à tous les besoins des enseignants et des travailleurs. Des sociétés privées de gardiennage sont sur place, depuis un an déjà ; des caméras ont été placées partout, sans oublier la présence d'une unité du Groupement d'intervention rapide (GIR) relevant de la Gendarmerie nationale qui assure une parfaite sécurité pour les futurs enseignants et étudiants qui feront leurs premiers pas dans la nouvelle université dès la prochaine rentrée.
En plus de ces éléments de sécurité, la Sûreté nationale va implanter, à son tour, un commissariat de proximité jouxtant l'université. Sur le plan pédagogique, le pôle universitaire de Koléa comprend des infrastructures incomparables avec celles qui existent dans les quatre écoles. Il est équipé de bureaux, de bibliothèques, d'un réseau internet pour faciliter la recherche scientifique, de parkings plus grands, d'équipements plus modernes, de deux grands restaurants, de plusieurs immeubles de résidence et bien d'autres infrastructures. Alors que dans les anciennes écoles, les enseignants ne disposaient pas de bureaux.
En termes d'hébergement, la résidence de Koléa a une capacité d'accueil de 4000 lits, alors que le nombre d'étudiants ne dépasse pas les 3000. L'université de Koléa compte 11 000 places pédagogiques. Cela, sans compter la création de nouvelles filières qui seront mises à la disposition des étudiants.
- Les enseignants opposants évoquent plusieurs difficultés, notamment l'éloignement du site de Koléa par rapport à leurs résidences…
C'est faux. Notre département a déjà étudié la manière de gérer le déplacement des enseignants et travailleurs d'Alger vers le nouveau pôle de Koléa. Dans ce cadre, une dizaine de bus seront mobilisés pour leur transport. On a également songé aux points de ramassage des enseignants et travailleurs, bien entendu, selon les horaires de travail et selon la résidence de chaque enseignant et travailleur. Je réfute alors cet argument de transport, car il n'est pas logique.
- Avez-vous reçu les enseignants qui refusent le départ vers Koléa ?
Bien sûr, je les ai reçus à maintes reprises et nous avons discuté des doléances qu'ils ont avancées. A chaque fois, je leur ai proposé des solutions justes et logiques, je suis même allé plus loin en proposant des solutions qui peuvent les aider. J'ai été étonné par leur comportement, d'autant qu'ils persistent dans leurs voies. Il y a un an, ces mêmes enseignants et travailleurs nous ont demandé de reporter le transfert vers le nouveau pôle de Koléa car ils n'étaient pas prêts pour ce déplacement.
Donc, au départ, ils étaient d'accord pour se rendre à Koléa et poursuivre leur travail dans d'excellentes conditions. Brusquement, cette année, ils refusent d'aller vers le nouveau pôle et je trouve cela scandaleux car, avant tout, l'enseignant se doit de montrer le bon exemple à la société, surtout qu'il s'agit d'un métier noble qui vise à former les futurs cadres du pays.
- Donc, nous sommes devant une impasse. D'un côté, les enseignants persistent dans leur position et, de l'autre, votre ministère refuse toute négociation en dehors du transfert vers Koléa…
A travers votre journal, je lance un appel aux enseignants et travailleurs, qui refusent d'aller vers le nouveau pôle, de faire preuve de responsabilité et d'éviter d'aggraver les choses. J'arrive mal à comprendre comment l'on peut refuser de nouvelles conditions de vie et de travail dans un pôle universitaire incomparable avec les anciennes écoles. Le transfert vers Koléa est tout d'abord bénéfique pour les enseignants et les travailleurs, car ils vont exercer dans d'excellentes conditions.
En ce qui concerne notre position face aux menaces de certains protestataires, moi, je négocie avec ces enseignants les conditions de vie et de travail dans le nouveau pôle. A part cela, je ne discuterai jamais d'autre chose. C'est un projet qui date de six ans déjà. L'Etat a investi beaucoup pour réaliser cette nouvelle perle au profit du secteur de l'enseignement supérieur, donc, il n'est pas question de laisser ces enseignants dicter leur loi. Toutefois, les portes du ministère leur restent ouvertes et nous allons aller plus loin pour écouter leurs revendications et parvenir, peut-être, à une issue qui arrangera tout le monde.
- Quelles sont les démarches entreprises par votre département pour garantir des logements de fonction à ces enseignants ?
Sur ce point, le wali de Tipasa a mobilisé tous les moyens nécessaires pour accueillir les enseignants dans de très bonnes conditions. Il est utile de signaler que le wali a déjà consacré un quota de 50 logements (qui seront disponibles dès novembre prochain) pour les enseignants, cela sans compter 60 autres qui seront livrés en 2015. Donc, il n'y a pas de souci sur ce plan.
- Une fois le transfert entamé, quel est l'avenir du siège de l'Ecole supérieure du commerce ? Est-ce que l'ESC, qui date depuis plus d'un siècle, sera détruite ou exploitée dans d'autres activités ?
Pour le moment, nous n'avons pas encore décidé du sort du siège de l'ESC. Tout ce que je peux vous confirmer, c'est que l'école fera l'objet d'une importante opération de rénovation, étant donné que les murs sont fissurés et que les eaux usées ont envahi les alentours. La rénovation se fera sur une durée de trois ans.


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