Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, s'est rendu hier en fin d'après-midi au service de chirurgie infantile (CCI) de l'hôpital Hassani Abdelkader où il s'est enquis des conditions dans lesquelles s'est déroulée la première transplantation rénale mère-enfant, réussie en Algérie. Le professeur Acimi a, pour rappel, réalisé, le 4 juillet dernier, une première médicale au CHU de Sidi Bel Abbès en procédant à une greffe de rein sur un jeune patient âgé de 14 ans présentant une insuffisance rénale terminale. Le greffon sain a été prélevé sur la mère de l'enfant, âgée de 42 ans, opérée le même jour. L'opération de transplantation, couronnée de succès, a durée six heures. Elle a été supervisée par des néphrologues de l'hôpital universitaire Erasme et du centre de transplantation d'organes de l'Université libre de Bruxelles (Belgique). Le CCI de l'hôpital de Sidi Bel Abbès est encadré par une équipe médicale composée de sept médecins spécialistes et de vingt et un paramédicaux. Il dispose également d'une capacité d'accueil optimale comprenant vingt lits d'hospitalisation et six lits de réanimation. Tout en félicitant l'équipe médicale pour les efforts consentis pour la réussite de cette intervention chirurgicale, le ministre de la Santé a estimé qu'il est aujourd'hui possible de généraliser la transplantation rénale pédiatrique à d'autres établissements de santé. A ce propos, il n'a pas exclu, dans une déclaration à la presse, la lancement d'interventions chirurgicales similaires, dès l'année prochaine, au niveau des centres hospitalo-universitaires de Blida, Alger et Constantine.