Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, s'est rendu hier à Sidi Bel Abbès au chevet des malades atteints d'une néphrite aiguë et hospitalisés depuis plusieurs jours au centre hospitalo-universitaire (CHU) Hassani Abdelkader. Le ministre a tenu, dès son arrivée hier après-midi, une réunion de travail aux urgences médicochirurgicales avec les membres du conseil scientifique du CHU et des médecins spécialistes venus d'Alger et d'Oran. Il s'est enquis également de l'état de santé de plusieurs malades hospitalisées aux services des maladies infectieuses, de néphrologie, de neurochirurgie et d'ophtalmologie. Interrogé en marge de cette visite sur l'hypothèse la plus plausible concernant l'origine de cette néphrite aiguë, le ministre a déclaré qu'« il s'agit d'un phénomène dont seul le corps médical est habilité à cerner les causes ». Concernant le communiqué de la Gendarmerie nationale, repris par l'APS, le ministre de la Santé a affirmé que « la seule autorité habilitée à se prononcer sur un phénomène de santé publique est le ministère de la Santé ou son représentant au niveau local, c'est-à-dire le directeur de wilaya de la santé (DSP) ». Selon le communiqué de l'APS, les cas de néphrite aiguë enregistrés à Sidi Bel Abbès sont dus à la « consommation d'eau polluée ». « Les personnes touchées sont de différentes communes de la wilaya de Sidi Bel Abbès. Elles ont été admises samedi à l'hôpital du chef-lieu », est-il précisé.