Il a fallu attendre plus de 30 ans après le séisme d'octobre 1980 pour que les autorités centrales prennent conscience de la nécessité d'éradiquer les constructions scolaires en préfabriqué érigées à travers la wilaya. Le gros de ce patrimoine est concentré dans les communes voisines de Chlef, Chettia et Oum Drou. L'opération lancée en 2005, pour un coût global de 580 milliards de centimes, tire à sa fin. Elle a touché 192 des 204 établissements inscrits, tous paliers confondus. Il en reste douze dont dix au niveau du primaire. Ceux-ci devraient à leur tour céder la place à de nouvelles structures en dur, dans un avenir proche, précise-t-on de même source. Il faut toutefois signaler que certains établissements remplacés demeurent fonctionnels, afin d'atténuer le problème de surcharge des classes. L'éradication du préfabriqué scolaire a, comme il fallait s'y attendre, été accueillie avec joie et soulagement par la famille de l'Education car celle-ci a enduré les pires souffrances dues à la détérioration des conditions de scolarisation dans ce type de constructions. Elle se plaignait également de la présence de l'amiante dans bon nombre d'entre elles. Cependant, l'intervention en question n'a pas fait que des heureux puisque des enseignants et parents d'élèves ne cessent de déplorer les nuisances générées par les travaux lancés dans les anciens établissements. Ce qui fait que beaucoup d'entre eux sont obligés d'assurer les cours au milieu des gravats et des va-et-vient incessants des engins et ouvriers !