Les parents d'élèves de l'école primaire «Boudjemâa» de la cité des 140 logements, sise à la nouvelle ville de Sidi Mohamed Belkebir d'Adrar, se sont regroupés, jeudi dernier, devant cet établissement afin de dénoncer les mauvaises conditions de scolarisation de leurs progénitures en cette rentrée des classes. Ces parents sont excédés par la colère sur les défaillances enregistrées dans cette institution. Ils s'insurgent contre la surcharge de l'effectif global qui a atteint 756 élèves, engendrant ainsi un ratio d'occupation de 45 élèves par classe. Un nombre qui dépasse de loin les capacités de l'école, affirment-ils. Une situation accentuée par l'exiguïté de la cour de récréation et celle des fenêtres des classes qui sont inadaptées. L'insalubrité des sanitaires due au manque d'eau, l'absence de fontaines fraîches, d'air conditionné et de ventilation dans les salles de cours sont autant de raisons qui ont poussé ces parents à manifester leur désarroi. A tout cela s'ajoute le principe de la double vacation sur des plages horaires très contraignantes, notamment pour les nouveaux inscrits (entre 10 et 15 heures), surtout en cette période où la grande chaleur persiste toujours. Ces parents, désemparés, menacent aussi de suspendre la scolarité de leurs enfants dans le cas où il n'y aura pas d'amélioration d'ici la semaine prochaine. D'autre part, les habitants du quartier «Chebka», eux, réclament la réouverture cette année d'une classe préscolaire au niveau de l'école «Malek Bennabi». Un cycle toutefois obligatoire que le directeur refuse de mettre en exécution sous prétexte du manque de classe. «Et pourtant, l'année écroulée, cette classe existait déjà. Pourquoi pas cette année?», se demande un citoyen.