L'association des acquéreurs des 72 Logements sociaux participatifs (LSP) dans la commune d'Azazga ont remis à notre bureau une déclaration où ils soulèvent plusieurs points liés à la réalisation du projet. Ils se déclarent d'emblée comme faisant partie des « premiers dépositaires de dossiers pour l'acquisition de logements dans le cadre du programme LSP lancé par la wilaya de Tizi Ouzou en 2002 ». Ils soulignent avoir versé la première tranche du prix contractuel du logement en mars 2003, comptant sur un délai de livraison de 18 mois, selon les termes du contrat. « Quatre ans plus tard, écrivent-ils, nous reçûmes des convocations du promoteur nous invitant à passer récupérer les clés des logements, en ayant bien sûr réglé au préalable la totalité de la somme relative aux coûts des logements ». Les acquéreurs n'ont finalement pas effectué les dernières démarches pour prendre possession des lieux, ayant trouvé « les logements en état de chantier et présentant des modifications ». Ils énumèrent dans leur déclaration les points les ayant contraints à surseoir à la finalisation de la procédure. Ils mentionnent la « suppression » des vides à ordures, le non-achèvement des VRD (voiries et réseaux divers), les délais de raccordement à l'AEP, l'électricité et le gaz. Outre les questions liées à la viabilisation de la cité, les acquéreurs soulèvent ce qu'ils appellent des « modifications » par rapport aux plans approuvés par l'administration. Tout en relevant la « suppression des escaliers menant au rez-de-chaussée », les signataires affirment que « les entrées des logements des deux immeubles sont confondues avec les entrées de service des locaux commerciaux ». La déclaration poursuit : « Nous avons constaté beaucoup d'anomalies, à commencer par la qualité des travaux et des matériaux utilisés, non conformes à la fiche technique, comme les prix des logements qui ont connu une augmentation par rapport aux prix prévisionnels. » Les motifs de la colère ne manquent pas chez les acquéreurs, qui sont obligés de s'organiser en association pour savoir si les vides à ordures sont obligatoires dans les Immeubles à grande hauteur (IGH), et si les plans initiaux ont bien été respectés. Il est à noter que l'augmentation des prix de cession des logements est soumise à l'approbation par l'administration de wilaya, après présentation par le promoteur d'un dossier relatif au renchérissement des prix des matériaux de construction. Les lenteurs bancaires seraient l'une des raisons qui freinent l'avancement des travaux. La livraison des logements ne peut cependant pas être effectuée avant l'établissement d'un certificat de conformité, signé par tous les services concernés de l'Etat, attestant que la cité est viabilisée et que les logements sont réalisés dans les normes