De notre bureau de Tizi Ouzou Marasme n Les acquéreurs se sont organisés en association afin d'attirer l'attention des pouvoirs publics sur les anomalies de ces logements tant attentdus. Après avoir attendu cinq années pour entrer en possession de leur habitation, les acquéreurs des 72 logements LSP d'Azazga ont constaté avec une grande déception que le plan de construction n'a pas été respecté par le promoteur. Dans une déclaration qui nous a été transmise par les concernés qui se sont organisés en association pour défendre leurs intérêts, ces derniers informent que «les logements sont en état de chantier et ont connu des modifications». Ils relèvent entre autres modifications : la suppression du vide-ordures, la non-séparation des entrées des logements de celles de service (des locaux commerciaux), le non-achèvement des travaux de voirie et réseaux divers (VRD), la suppression des escaliers menant au rez-de-chaussée, le problème de raccordement aux réseaux d'AEP, de gaz et d'électricité. Par ailleurs, l'Association pour l'amélioration du cadre de vie de la Cité 72 logements socio-participatifs d'Azazga déclare qu'elle a «constaté beaucoup d'anomalies, à commencer par la qualité des travaux et des matériaux utilisés, qui sont plus que médiocres et non conformes à la fiche technique». Elle dénonce également l'augmentation du coût du logement par rapport au prix prévisionnel, et ce, «sans qu'il y ait un quelconque document justificatif de cette hausse». Les acquéreurs des 72 LSP ont entamé des démarches auprès des services concernés. Ils ont tenu une première réunion le 24 avril passé avec la direction du logement (DLEP) qui s'est engagée à faire respecter les plans et à achever les travaux avant le 30 juin écoulé. Une deuxième réunion ayant regroupé la DLEP, les acquéreurs et le promoteur, a eu lieu le 25 mai dernier. «Le promoteur s'est engagé à apporter les solutions aux modifications introduites, et ce, dans la semaine», écrit l'association. Mais aujourd'hui, la situation demeure la même et «rien n'a changé dans la construction», déplorent les rédacteurs du document qui craignent que la situation perdure surtout que le projet 72 LSP d'Azazga date de 2002, ce qui a fait dire aux concernés que «les délais sont largement dépassés» et demandent qu'ils soient rétablis dans leurs droits dans les meilleurs délais car, ajoutent-ils : «Nous sommes déterminés à les défendre (droits, ndlr) dans le respect de la loi.»