Des dizaines d'habitants de la commune de Ahmed Rachedi, à l'ouest de la wilaya de Mila, sont descendues dans la rue, hier, et ont manifesté leur colère contre la dégradation de leur cadre de vie, devenu invivable après les fortes précipitations enregistrées en début de semaine dans la région. Les concernés, issus du quartier des Quatre-Hectares, au centre d'Ahmed Rachedi, ont bloqué la circulation automobile à l'intérieur de l'agglomération et exigé la levée, illico presto, des tas de terre abandonnés sur place par l'entreprise privée qui a eu la charge de réaliser, tout récemment, le réseau d'assainissement de la ville. «En raison de l'existence d'amas de terre un peu partout dans le village, les rues se sont couvertes de gadoue après les chutes de pluie qu'a connues la localité durant les deux jours de l'Aïd, ce qui a rendu les déplacements très difficiles dans les rues», indique une source locale. Aussi, les citoyens exigent la remise en état des lieux en menaçant de radicaliser leur mouvement si le chef de l'entreprise titulaire du marché n'accède pas à leur revendication dans les meilleurs délais.
