À Aïn Témouchent, près de 200 enseignants affiliés au syndicat UNPEF ainsi que des intendants ont observé, durant la matinée d'hier, un sit-in face au siège de la direction de l'Education. Banderoles et affiches garnissant l'espace, la manifestation s'est tenue dans le calme sans présence policière dans les environs. Les protestataires, selon leur porte-parole, revendiquent l'application des protocoles d'accord conclus cette année avec le ministère de l'Education nationale. Ils portent sur le règlement de la question de l'intégration des professeurs de l'enseignement moyen et primaire aux catégories correspondant avec leur niveau. Par ailleurs, l'organisation syndicale revendique également le droit pour les adjoints de l'éducation à la promotion dans leur carrière ainsi que leur reclassement dans la catégorie 10. En outre, l'intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l'éducation nationale est réclamée. Par ailleurs, des licenciés en histoire ont déposé à la maison de la presse une lettre de protestation adressée à la ministre de l'Education. Ils récusent la décision du ministère de les priver de recrutement dans le cycle primaire «contrairement aux licenciés de philosophie alors que leur matière est enseignée des la 3ème année primaire». Enfin, ils déplorent d'être exclus pour assurer des suppléances dans les postes vacants. A Oran, ils étaient plus d'une centaine selon les organisateurs à battre le pavé devant le siège de la direction de l'Education hier matin. Répondant à l'appel de l'UNPEF, sept catégories de fonctionnaires de l'éducation ont organisé un sit-in. L'UNPEF compte à travers cette action de protestation, selon son SG de wilaya, M. Mezouar, réclamer l'application de 10 revendications dont les protocoles d'accord conclus entre l'UNPEF et le ministère de l'Education.