Plus d'une cinquantaine d'exploitants desservant le centre-ville de Gdyel se sont rassemblés devant la direction des Transports pour dénoncer la concurrence déloyale des chauffeurs d'une société privée. Les chauffeurs de taxis desservant l'urbain dans la localité de Gdyel sont montés, hier, au créneau pour dénoncer, selon eux, la concurrence déloyale de la part de chauffeurs d'une société privée de taxis. Plus d'une cinquantaine d'exploitants desservant le centre-ville se sont donc rassemblés devant la direction des Transports pour que des solutions soient trouvées au problème. Ces derniers signalent le fait que ces opérateurs ont choisi le système de place au lieu d'appliquer la réglementation qui leur impose de travailler au compteur. Depuis lundi dernier, la création d'une nouvelle société privée de taxis a été la goutte qui a fait déborder le vase chez ce collectif. Ceux-ci se sont interrogés sur la nécessité d'un tel renfort alors qu'ils sont nombreux à desservir le centre-ville de cette localité. Selon le coordinateur local de l'organisation nationale des transporteurs algériens ONTA, une rencontre a été tenue, hier, en présence du chef de service de la direction des Transports et des représentants des opérateurs du transport. Les intervenants ont rappelé le cadre réglementaire qui autorise la création de sociétés privées. Celles-ci peuvent activer tout en respectant les lois qui régissent le secteur. Pour ce qui est de la tarification, les chauffeurs affiliés aux sociétés privées doivent éviter le système de places et se baser sur le compteur. Ces points sont cités, selon le porte-parole de l'ONTA dans les articles relatifs à l'exploitation des lignes. Une commission de daïra a été installée, hier, pour se pencher sérieusement sur la question. Celle-ci composée de représentants du syndicat des chauffeurs de taxis devra se réunir le 5 novembre prochain pour trancher sur la question. Deux heures après, la foule s'est dispersée et les contestataires doivent attendre la semaine prochaine pour décider quelles seront les actions à entreprendre en cas où des mesures concrètes n'ont pas été prises.