On prône la stabilité car, on ne réussit pas avec les changements.» Oubliez ces mots qui sont du président du CSC, Omar Bentoubal, qui, comme d'habitude, n'a pas digéré le dernier match nul face à la JS Saoura, samedi. Le PDG voulait se réunir avec le coach en chef dans un but précis : limoger Diego Garzitto, mais ce dernier a préféré envoyer son agent plutôt que d'assister à ce tête-à-tête avec le président. Après le match, les premiers mots de Garzitto ont été : «Je ne démissionnerai pas de mon poste, je n'ai jamais promis les premiers rôles, je savais dès le départ que ce groupe était limité et qu'il fallait recruter des joueurs de la trempe de Karaoui et Beldjilali, et même si on recrute de bons joueurs prochainement, je ne peux rien promettre aux fans.» Le Franco-Italien persiste et signe : «C'est la direction qui a recruté et non Garzitto, je connaissais 7 à 8 joueurs au départ c'est pour cela que j'ai accepté de revenir.» Pour ce qui est de Bentoubal, il était sous l'effet de la colère et la déception, surtout que la réaction du public a été virulente, samedi, ce qui explique les mots durs qu'a prononcés le premier responsable du club, qui s'est acharné sur son coach : «Garzitto est la cause des résultats décevants et de notre recul. On joue bien en premières périodes et on perd cette qualité dans les secondes mi-temps. On est obligé de prendre des décisions, peu importe le prix à payer». Concernant le recrutement, Bentoubal tient aussi à sa version et colle tout au coach. Ce qui est sûr c'est que la réunion entre Garzitto et Bentoubal, reportée à hier soir, a été certainement très chaude, surtout que, selon nos sources, le CSC aurait déjà contacté Rachid Bouârrata pour driver le club.