Pour sa troisième édition, le festival du film révolutionnaire réunira pas moins de huit réalisateurs, ou du moins, leurs œuvres. Cette manifestation qui s'étalera du 15 au 20 novembre, permettra au public de la Maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de voir ou de revoir un truculent panel du cinéma national. Les spectateurs pourront visionner, parfois en présence du réalisateur, les films «Fadhma N'Soumer» de Belkacem Hadjadj, «Rupture» de Mohamed Chouikh, «Moisson d'acier» de Ghaouti Bendeddouche, «Mouloud Gaid, La nuit coloniale» de Razika Mokrani, «Loubia Hamra» de Narimane-Marie Benamer, «L'Algérie, De Gaulle et la bombe nucléaire» de Larbi Benchiha, «Les folles années du twist» de Mahmoud Zemmouri, «Un seul héros, le peuple» de Mohamed Ketita et «Combien je vous aime» de Azzedine Meddour. Par ailleurs, deux conférences sont programmées en rapport avec la thématique, et dans le cadre du 60ème anniversaire du déclenchement de la révolution armée dans laquelle la région du Dahra, sous la conduite de Benabdelmalek Ramdane et de Amor Bordji, a joué un rôle capital. Les deux conférences seront animées par Abdelkader Tazrout et Amar Belkhodja. En outre, des personnalités du 7ème art, du théâtre et de la presse ont été invitées ès qualité, il s'agit en l'occurrence d'Amel Himer, Rachid Benallel, Ahmed Benaïssa, Mohamed Kali, Said Mehdaoui, Zerzour Tabbal, Hassan Kechach, Abdennour Haouchich, Mohamed Haïmour, Fadila Hachemaoui, Mohamed Zermani et Hadj Bensalah. Pour ce qui est du film Fadhma N'soumer, il s'agira d'une première pour le public mostaganémois qui découvrira par la même occasion Rupture de Mohamed Chouikh, un enfant du pays. Enfin, pour les fins connaisseurs, ils pourront encore une fois retrouver la voix profonde et grave de feu Abdelkader Alloula qui accompagne l'excellent documentaire réalisé par Azzeddine Meddour et qui sera présenté par Mostefa Abderrahmane. Celui-là même qui laissera pour la postérité l'excellent reportage photographique réalisé lors des obsèques du dramaturge Oranais.