La wilaya de Mostaganem abrite, depuis hier et jusqu'au 20 du mois en cours, la troisième édition du Festival du film révolutionnaire, placé sous le slogan « le cinéma algérien : identité et reconnaissance ». Pas moins de 10 films relatant l'histoire de la guerre de Libération seront projetés. Le coup d'envoi sera donné par par la projection du film « Fatma N'soumer » de Belkacem Hadjadj. Le festival se déroulera à la maison de la culture Ould-Abderahmane-Kaki. Le public découvrira de nombreux films et documentaires dont certains réalisés récemment. Nous citerons, entre autres, « Mouloud Gaïd et la nuit coloniale » de Rezika Zriga Mokrani, « l'Algérie de De Gaulle et la bombe nucléaire » de Larbi Benchiha, « Combien je vous aime » d'Azzeddine Meddour, « Un seul héros : le peuple » de Mohamed Katita. En marge du festival, des conférences autour du cinéma seront animées par Ammar Belkhodja et Abdelkrim Tazarout. Cette manifestation culturelle s'inscrit, souligne-t-on, dans le cadre des festivités célébrant le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. La clôture sera marquée par un hommage au défunt Abderazek Hellal, réalisateur de plusieurs films dont certains s'inspirent de l'histoire nationale.