- Collo. Pour Azzedine Kahil, 1er adjoint du maire, l'avènement de ce projet ne doit pas omettre certaines réalités de la localité. «Tout le monde sait que Collo ne dispose pas d'une étendue foncière pouvant lui garantir d'implanter des projets de développement. Nous avons peur que ce projet ne vienne restreindre d'avantage les opportunités d'implanter des logements sociaux ou des lotissements et à titre d'exemple, qu'on sache que nous avons bénéficié d'un projet de 500 logements sociaux auxquels il nous faut trouver un terrain d'assiette. Nous souhaitons que le droit des colliotes à une vie meilleur soit garanti. Néanmoins, nous exprimons notre satisfaction quant aux apports de ce projet sur le volet naturel. Nous saluons surtout l'intérêt porté à l'étendu allant de Béni-Said à Tamanart. Sa préservation reste un devoir que nous soutenons pour léguer aux générations futures un trésor ancestral inestimable». - Zitouna. Le maire de cette contrée perchée sur le massif de Collo et qui, d'ailleurs, puise son nom d'un olivier légendaire que la horde terroriste avait tenté de brûler au courant des années 1990, ne cache pas sa passion pour la préservation de la biodiversité locale. «Peut-être que vous l'ignorez, mais Zitouna abrite une richesse faunistique des plus importantes de la région. Notre commune a été choisie pour abriter l'opération pilote de la réintroduction du cerf de barbarie. Zitouna est aussi l'une des rares communes à réfugier encore des espèces comme le loup, le renard, le Sloughi, le Chardonneret et la Belette. Nous considérons que ce projet aura à consolider nos efforts de préservation de cette richesse.» dira la maire de Zitouna. - Oued Zhor. Pour le maire de cette commune, le projet de classement représente «une grande garantie contre les déperditions de nos richesses naturelles. Notre région en tout cas reste l'une des plus importantes par rapport à la beauté de ses paysages et aussi aux grandes richesses qui y persistent.» Il citera, non sans fierté, la truite de Oued Zhor ainsi qu'une forêt naturelle qui occupe plus de 7000 ha, composée essentiellement de Chêne liège et Chêne zen. Il estime que le projet visant protéger cette richesse aura, selon ses dires, des répercussions positives sur le développement du tourisme ainsi que sur les populations locales.