Le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a affirmé, hier à Tindouf, selon l'APS, que «les ouléma d'Algérie ont tracé les fondements du référent religieux national», à l'ouverture de la deuxième édition du séminaire national sur le Saint Coran, tenue à Tindouf sous le thème «Efforts des ouléma d'Algérie au service du Saint Coran et des sciences coraniques». Mohamed Aïssa poursuit ainsi son effort de réhabilitation de l'islam «des ancêtres» devant, entre autres fléaux, le salafisme rampant. Soulignant que cette rencontre nationale devra mettre en exergue les «efforts et contributions louables des ouléma et hommes de culte», le ministre a affirmé que ce «référent religieux, inspiré du Saint Coran et de la Sunna (conduite du Prophète), est le rassembleur des Algériens». Ce séminaire, dont la tenue coïncide avec le 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, revêt une signification politique et historique, car il constitue une opportunité renouvelée pour rendre hommage aux érudits et aux personnalités algériennes véhiculant «le symbole de lourds sacrifices». Les participants à cette rencontre, ouléma, imams, exégètes, chercheurs et lecteurs, examineront, lors de leurs travaux qu'abritera le centre universitaire de Tindouf, des axes divers afférents au Tafsir (exégèse) chez les cheikhs Abdelhamid Benbadis, Thaâlibi et Brahim Benyoucef Tfyèche, ainsi que l'examen des contributions de cheikh Mohamed Mokhtar Ben Belaâmèche, homme de culte originaire de la région de Tindouf. La rencontre, à laquelle prennent part aussi les moudjahidine, commandant Lakhdar Bouragâa et Abdelkader Nour, sera mise à profit par des ouléma algériens des rites malékite et ibadite pour mettre en valeur les efforts de leurs aînés au service de la religion musulmane, ont indiqué les organisateurs à l'APS.