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«Non à la transition, oui à la Constituante»
Mahmoud Rechedi. secrétaire général du Parti socialiste des travailleurs
Publié dans El Watan le 22 - 11 - 2014

- A maintes reprises, le Premier ministre a eu à confesser sa religion. A. Sellal disait tout le bien qu'il pensait du libéralisme, «non pas le libéralisme sauvage» précisait-il. Depuis sa confirmation au poste, un ensemble de mesures et de décisions ont été prises, allant justement dans le sens du démantèlement de celles prônant le discours du patriotisme économique, la préférence nationale, etc. Bouteflika finira-t-il son règne comme il l'avait entamé avec des prétentions et orientations libérales, voire ultralibérales ? A quelle logique obéit, selon vous, ce changement de cap économique auquel nous assistons ?
Il serait maladroit de penser que ce «recentrage» de la politique économique coïncide avec la venue de Sellal. Même durant la parenthèse Ouyahia et la LFC 2009 et ses mesures protectionnistes – critiquables au demeurant parce qu'insuffisantes et contradictoires –, les bradages n'ont jamais cessé. Le choix libéral a des origines plus lointaines. Les tendances lourdes proviennent d'une autre époque. On peut remonter au capitalisme d'Etat de l'époque Boumediène et son essoufflement en fin de règne.
L'infitah (ouverture) de Chadli a commencé en réalité du temps de Boumediène dont le règne tirait à sa fin. Chadli n'a fait qu'accentuer le choix libéral, surtout après le krach pétrolier de 1986 pour finir par l'imposer complètement sous Kasdi Merbah et Hamrouche, le «père» justement de ces réformes libérales. La guerre civile a dû certainement chahuté les rythmes, mais l'état de cessation des paiements et les accords avec le FMI ont été le grand tournant avec une liquidation du secteur public, privatisations, licenciements, etc. En 1999, c'est l'arrivée de Bouteflika, le super ultralibéral.
A Crans Montana, n'oublions pas, ils appelaient les Américains à venir en leur disant : «Venez, il y a des dollars à prendre.» Même l'instauration d'un cours du pétrole favorable ne l'avait pas découragé dans sa démarche, d'où la fameuse loi sur les hydrocarbures de 2005. Cette loi a vraiment créé une fracture au sein du régime, parce que la rente menaçait de partir. Bouteflika a dû y renoncer, d'où son aveu d'échec et sa phrase où il était question de libéralisme qui ne «menait pas au paradis».
- Je repose ma question : assistons-nous à une fin de règne sous le sceau du bradage tous azimuts – une sorte de grande braderie pour s'adjuger des soutiens nationaux et surtout étrangers dans la perspective d'une succession sans heurts ?
C'est évident. Le régime Bouteflika a été le plus inféodé aux puissances impérialistes. Il est le plus disposé au bradage des ressources nationales. D'où les satisfecit et les lauriers qu'il ne cesse de récolter depuis son arrivée au pouvoir, à l'occasion d'élections pourtant toutes truquées.
On assiste d'ailleurs médusés à ces officiels étrangers sortant d'audience avec Bouteflika, pourtant notoirement malade, jurant devant les caméras l'avoir trouvé dans une forme olympique et qu'il carburait à fond les gaz. «Yejbed el gaz !», comme on dit chez nous. Alors, pour cette fin de règne, en termes de prédation, de détournements, de scandales, les chiffres n'ont jamais été aussi effarants. On le voit avec l'arnaque de l'usine Renault. La politique dite des «grands travaux» de Bouteflika n'a pas donné lieu à la construction d'une économie autocentrée contrairement à celle des années 1970.
Les grands travaux n'ont pas été ceux des Algériens mais des multinationales. L'autoroute Est-Ouest n'a pas été une école pour les constructeurs et cadres algériens. Bouteflika est le portefeuille clients des multinationales et des puissances étrangères. Sa politique a fait fonctionner non pas l'économie nationale mais celles des autres. Donc, ce dont il est question aujourd'hui, c'est d'une accentuation d'un cours de plus en plus libéral.
Il faudrait s'attendre donc au pire en termes de prédation et de bradage. N'oublions pas les puissances de l'argent pourri constituées sous son règne. Celles-ci ont carrément déplacé le centre du pouvoir traditionnellement chez les militaires. Avec 7 à 8 milliards de dollars d'importations de véhicules par an, nous aurions quand même pu lancer notre propre industrie automobile. Chose que nous avions pourtant pu faire il y a 40 ans.
- Révision du code des investissements en expurgeant la règle des 51/49%, autorisations (du Conseil de la monnaie et du crédit) délivrées aux entreprises algériennes pour «s'internationaliser», code du travail remodelé dans le sens de la flexibilité… le gouvernement Sellal est en train de démanteler le discours du patriotisme économique…
C'est ce que nous disons : une accentuation du choix libéral. La règle des 51/49%, nous sommes pour son maintien, même si elle est critiquable, puisqu'elle profite d'abord au privé algérien et vise à cristalliser cette bourgeoisie nationale dite productive. Avant la LFC 2009 et l'instauration de cette règle, les IDE se bousculaient-ils au portillon ? Non.
Le discours des PME-PMI n'est rien d'autre qu'un abandon de l'option de l'industrialisation de l'Algérie, car ces PME-PMI sont dans une logique de sous-traitance pour les «grands». Mais qui a décidé que les Algériens sont pour l'adhésion à l'OMC, synonyme de destruction du peu qui reste ? La révision du code du travail inspirée par la Banque mondiale répond à cette nouvelle déferlante néolibérale qui frappe notre pays en voulant à tout prix baisser le coût du travail. Il faut le combattre absolument.
Dans l'Accord d'association avec l'UE, avant son entrée en vigueur en 2020, notre balance est déjà déficitaire de plusieurs milliards de dollars. Le maintien d'une politique type patriotisme économique, non seulement nous y dénonçons tout recul, mais nous estimons que c'est bien plus insuffisant pour construire une véritable économie. Et si recul il y a, c'est parce les choix n'ont pas d'assise démocratique. L'économie doit être avant tout au service de la satisfaction des besoins sociaux, des Algériens. Et l'indépendance algérienne n'aura de sens que si nous sommes économiquement indépendants.
- L'entrée en vigueur en 2020 de l'Accord d'association avec l'UE ne nécessite-t-elle pas que le pays s'y prépare ?
Le dogmatisme est chez les libéraux. Ils disent que nous devons adhérer à l'OMC parce que ceci cela… Cependant, les Américains subventionnent leur agriculture mais dans le cadre de l'OMC, ils l'interdisent aux autres. Si on doit y aller, il faut d'abord construire un rapport de force qui nous sera favorable. Et le front intérieur justement ne peut pas se cristalliser sans libertés démocratiques, si les intérêts de ceux d'en bas ne sont pas représentés. Un chômeur ne viendra pas consolider ce front s'il n'a pas le minimum. Il nous donc faut un autre projet.
- Des parties siégeant au sein de la CNLTD se revendiquent aujourd'hui de l'opposition. Parmi elles figurent cinq personnalités, anciens chefs de gouvernement, et des formations politiques ayant intégré les institutions. Pour un parti comme le vôtre, ayant des décennies de militantisme dont une bonne partie dans l'opposition clandestine, qu'est-ce que cela inspire ?
Il est important de savoir à quoi et à qui ils s'opposent. Est-ce que cette opposition pose des problèmes économiques et sociaux ? Non ! Et même lorsqu'il arrive qu'elle les pose, c'est dans le genre : la rente, y'en a marre ; elle sert a acheter la paix sociale… Que la manne pétrolière, les réserves de change ne doivent pas profiter à la masse des Algériens, etc. Il se trouve qu'on est en présence d'un discours ultralibéral. Ils disent cela alors que le front social est en ébullition, avec une quantité record de grèves, de manifestations quotidiennes sur le chômage, le logement…
Ceux qui se réclament de l'opposition ont en réalité tourné le dos à ce mouvement social formidable. Le contenu de leur opposition ne prend nullement en charge les revendications de ce mouvement social. Pire. Dans la plateforme du Mazafran figure ce point, où il est question, entre autres, de la nécessité de faire cesser ce qu'ils appellent «les grèves sauvages». Ils demandent donc davantage de verrouillage du droit syndical, qui est déjà remis en cause.
De ce point de vue, ils sont sur la même longueur d'onde que le pouvoir qui, à travers le projet de code du travail, ne fait pas moins qu'attenter au droit de grève, qui fait partie des droits démocratiques. Sur les questions démocratiques non plus, ils ne sont pas conséquents. Sur le plan crédibilité, la composante de la CNLTD a du souci à se faire.
Non seulement les anciens chefs de gouvernement portent leur part de responsabilité dans la gestion, mais également les partis RCD et MSP qui ont été au pouvoir, Jil Jadid – qui en réalité est un «jil qadim», de la vieille garde – dont le porte-parole était au PRA de Boukrouh qui a été également au pouvoir et d'autres aussi. Cela étant, au PST, nous ne sommes pas dans une démarche anti-CNLTD, de diabolisation. Nous demeurons prêts à défendre, avec eux, ne serait-ce qu'un seul point démocratique.
- Justement, pourquoi le PST n'a pas rejoint cette coordination ?
Cela tient à un fait simple : les organisateurs de la conférence du Mazafran n'ont daigné contacter notre parti que 48 heures avant sa tenue. C'est anormal. Faire dans la figuration, remplir la salle ne nous intéressaient pas. Y aller juste pour approuver leur plateforme, alors que les jeux semblaient faits non plus. Ce n'était pas sérieux pour nous.
- Vous avez cité un des points de la plateforme sur lequel vous n'étiez pas d'accord. Qu'en est-il des autres points de revendication ?
L'essentiel de la démarche était centrée sur l'amorce d'une période de transition. La CNLTD part des postulats de crises politique et institutionnelle, de la maladie de Bouteflika, et a demandé dans un premier temps l'application de l'article 88 avant de solliciter une présidentielle anticipée comme elle vient tout juste de le faire.
La problématique se résume, pour eux, à la destitution de Bouteflika pour ce qu'il est, à savoir un Président incapable, et pour ce qu'il représente comme ailes à l'intérieur du régime, et demande une période de transition. La CNLTD ne dit pas que les structures qui doivent piloter cette transition se doivent d'être élues par le peuple.
Le peuple ne doit donc participer à aucune des phases préconisées. C'est aux partis, à la classe politique, aux experts de décider et, plus tard, on fera peut-être appel à ce peuple pour cautionner. Cette démarche, on ne la partage pas. Nous nous inscrivons dans une autre : celle de l'Assemblée constituante. Nous, nous avons été contre tous les mandats de Bouteflika. De son premier à son quatrième, contre son programme libéral, néolibéral.
- La CNLTD éprouve du retard à l'allumage. Elle n'arrive pas à mobiliser, pourquoi ?
En réalité, il s'agit d'une opposition libérale. En témoigne le fait qu'elle s'en prenne aux orientations dites de patriotisme économique. A la nomination de Sellal, nous avons dit qu'il s'agissait là d'une accentuation du cours libéral. A posteriori, on comprend la réaction d'Ouyahia qui avait dit, en substance, que la mafia avait fini par gagner et que l'argent sale commandait.
La question de fond, et c'était valable aussi pour Barakat, est comment faire adhérer les masses populaires si les intérêts évidents de la majorité ne sont pas transposées – dans les plateformes – et que les questions socioéconomiques n'y sont même pas articulées. Souvenons-nous, les islamistes n'ont pas conquis le peuple parce qu'ils parlaient de Dieu, mais parce qu'à Djamaâ Essouna, Ali Benhadj parlait de ces questions économiques et sociales, des prédateurs et des pillards de richesses, etc.
- La présente inflation d'initiatives politiques participe-t-elle d'une entreprise de décantation ou d'intoxication ?
Les questions démocratiques, nous partageons entièrement. A la seule condition que tout soit précis et défini au préalable. Que ce soit Bouteflika ou Djaballah qui appellent à soutenir les droits des femmes, nous partageons. Et si ce pouvoir est sérieux, pour commenter la démarche du FFS, qu'il commence par suspendre tous les projets qui hypothèquent l'avenir.
- Quelle est la position du PST par rapport à l'application de l'article 88 ?
Notre opposition au régime s'articule aussi bien sur les questions démocratiques que les questions économiques et sociales. Si on est pour l'application de cet article de la Constitution – Constitution que nous rejetons au demeurant – on devrait l'être aussi pour un tas d'autres articles qui méritent qu'on se mobilise soit pour les appliquer, soit pour les abolir.
Nous sommes pour une Assemblée constituante. C'est ce que nous avons signifié à Ouyahia : la Constitution ne doit pas s'élaborer à la Présidence, sans débat public. Nous avons dit que les élections, les dernières en date comme celles de 1999 et les autres, n'ont pas été démocratiques. On ne reconnaît aucune légitimité à ce pouvoir, qui est un pouvoir de fait. Et face à ce dernier, nous n'avons que nos revendications, dès lors que le rapport de force ne nous est pas favorable.
Nous pensons que la solution à la crise qui correspond à la majorité des Algériens, des masses populaires, c'est celle de l'Assemblée constituante. Je dis bien la majorité, ce qui implique non seulement les partis politiques mais les travailleurs, leurs syndicats, les femmes, les étudiants, les chômeurs… Et cette Constituante doit être élue à la proportionnelle intégrale. La seule chose qui peut nous prémunir du chaos, ce sont les libertés démocratiques, l'auto-organisation populaire. Si le peuple algérien n'a pas le droit de parler, de s'organiser, tous les apprentis-sorciers s'y mettront, toutes les barbaries deviendront possibles.
- Une période de transition n'est-elle pas justement nécessaire puisque ce pouvoir, qui a verrouillé et verrouille toujours, ne peut pas être celui qui organisera l'ouverture démocratique ?
Tout ce qui relativise, pose des conditions, minimise la maturité des Algériens est inacceptable. On a connu cela après les événements d'Octobre 1988 avec un raisonnement absurde : faut-il prolonger la vie des dictatures pour rendre le peuple plus mûr à la démocratie ? Non. S'il n'y a pas maturité, c'est d'abord du fait du verrouillage des espaces démocratiques.
Dans l'absolu, oui, il faudrait une transition mais, entendons-nous bien, l'aspect technique des choses, les forces sociales doivent être associées au même titre que les partis politiques au processus de préparation de l'élection d'une Assemblée constituante souveraine. Les Algériens doivent être associés à chacune des étapes qui engagent leur avenir et leur projet de société.
- Vous êtes un parti avec des prétentions révolutionnaires. Vous dites qu'il nous faudrait un «autre projet», sachant l'érosion de l'idéal socialiste. «Que faire ?» pour paraphraser Lénine. Comment le PST compte concrètement s'y prendre ?
La révolution n'est pas l'œuvre d'un parti mais de millions de personnes. Le parti porte le projet et fait en sorte que les masses révolutionnaires y adhèrent. Les Bolcheviks était minoritaires en 1917… bon bref, le PST n'a pas la prétention de faire la révolution «ouahdou», tout seul. Il faut qu'on construise… La crise, aujourd'hui, n'est pas dans le socialisme, mais dans le système capitaliste mondial. Regardons autour de nous, il est en train de détruire l'humanité (…)
Le socialisme est la seule alternative rationnelle. Et le PST s'inscrit pleinement dans cette alternative antilibérale, anti-impérialiste, pour faire en sorte notamment que les ressources nationales profitent aux Algériens. Et, à ce titre, nous appelons à construire cette convergence démocratique antilibérale et anti-impérialiste. Mais cela ne se fera pas dans les salons, au demeurant sympathiques.


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