À Ath Mansour, la décharge est implantée loin de l'agglomération, mais ses effets sur l'environnement sont importants. Même chose pour la commune de Saharidj, sise sur les hauteurs du Djurdjura. Pour la municipalité de Chorfa, les ordures ménagères sont déversées dans l'Oued Sahel.Face à cette anarchie, les pouvoirs publics ont envisagé d'implanter des centres d'enfouissement techniques (CET). Le premier dont les travaux sont achevés n'est pas encore opérationnel. Il s'agit d'un CET intercommunal regroupant l'ensemble des communes de M'Chedallah, situé sur les hauteurs d'Ahnif. Sa durée de vie est estimée à 15 ans. Cependant, le projet a connu un énorme retard du fait de l'opposition des habitants de cette commune qui le considéraient comme une menace pour l'environnement et la santé publique.«Il nous reste l'acquisition des équipements d'exploitation, c'est-à-dire, les différents engins. Cette opération passera via des procédures administratives. Nous avons aussi un centre de tri d'une enveloppe de 28 milliards de centimes qui est prévue également pour le CET», a déclaré Mohamed Benabed, directeur de l'Environnement de la wilaya. Pour rappel, le projet a eu une opposition farouche des habitants d'Ahnif, ce qui a même compromis sa réalisation. En ce qui concerne la commune d'Aghbalou, les pouvoirs publics ont programmé aussi un mini CET d'une durée de vie de 10 ans. Sauf qu'à chaque choix de terrain, les habitants s'y opposent pour diverses raisons. Le dernier choix de terrain a été effectué au niveau de la périphérie du village de Selloum. Les habitants s'opposent encore. «Nous attendons la décision qui émanera de la réunion de la commission chargée du projet», a déploré le P/APC d'Aghbalou. Actuellement, les déchets ménagers sont acheminés vers la décharge publique sise à Vouaklane, pas loin des habitations.