-Ghaza : L'armée israélienne a tué hier un Palestinien dans la bande de Ghaza, c'est le premier mort depuis qu'Israéliens et Palestiniens ont conclu il y a trois mois un cessez-le-feu dans l'enclave, a indiqué le ministère de la Santé à Ghaza. Le porte-parole du ministère a précisé que l'homme de 32 ans cultivait son champ lorsqu'il a été mortellement touché par une balle tirée depuis un mirador de l'armée israélienne en bordure de la bande de Ghaza, où les troupes israéliennes n'entrent pas mais tiennent les frontières, y imposant un blocus depuis huit ans. Durant l'été, Israël a bombardé l'enclave palestinienne pendant 50 jours. Cette agression barbare, la troisième en six ans à Ghaza, a fait près de 2200 morts côté palestinien, en grande majorité des civils. -Nigeria : Le groupe terroriste Boko Haram a commis un nouveau massacre en égorgeant ou noyant 48 vendeurs de poissons dans le nord-est du Nigeria, au bord du lac Tchad, a annoncé hier le responsable de leur association. Commise jeudi, c'est la dernière attaque en date de ces terroristes dans l'Etat de Borno, leur fief du Nord-Est. «Des dizaines d'éléments de Boko Haram ont bloqué jeudi la route près du village de pêcheurs de Doron Baga sur les rives du lac Tchad et ont tué un groupe de 48 commerçants qui allaient acheter du poisson au Tchad», a affirmé à la presse le responsable associatif, Abubakar Gamandi. Selon lui, les terroristes ont arrêté sur la route le convoi des commerçants massacrant sur place une partie d'entre eux et noyant les autres dans le lac. -Russie : Le président russe Vladimir Poutine a affirmé qu'il n'écartait pas la possibilité de se représenter pour un quatrième mandat à la tête de la Russie en 2018. «Il est possible que je me représente. Je ne sais pas encore si cela se fera ou pas», a indiqué M. Poutine dans une interview à l'agence Tass, publiée hier. Le chef de l'Etat russe a fait savoir que même si la Constitution lui permettait de se représenter pour un nouveau mandat, «cela ne signifie absolument pas que je prendrai une telle décision. Je considérerai le contexte général, mon sentiment profond, mon humeur». Il a toutefois précisé qu'il ne voulait pas d'une présidence à vie, estimant que ce n'était «pas bien pour le pays».