Dans un communiqué remis à notre bureau, mercredi dernier, la section syndicale du Snapap de la commune de Chlef annonce qu'elle poursuivra sa protestation jusqu'à la satisfaction de ses revendications d'ordre socioprofessionnel. A cet effet, elle annonce que ses membres observeront une grève de la faim devant le ministère de l'Intérieur à Alger, le 21 août, afin de dénoncer « la fermeture des canaux du dialogue au niveau local et les sanctions prises par l'APC à l'encontre des syndicalistes et travailleurs ayant observé une grève de la faim à l'intérieur du parc communal ». Le syndicat reproche également à l'administration le non-respect de ses engagements écrits, le refus des candidatures de 17 agents pour la commission des œuvres sociales et les entraves à l'exercice de l'activité syndicale. Rappelons que les mêmes représentants syndicaux avaient organisé, ces derniers temps, une série d'actions de protestation, entre sit-in et grève de la faim, pour exiger la prise en charge de leurs doléances socioprofessionnelles. L'exécutif communal a toujours tourné le dos aux revendications dudit syndicat qu'il qualifie d'« illégal et non représentatif de l'ensemble des travailleurs de la commune ». Les actions en référé engagées auprès de la juridiction locale pour annuler ses mouvements de grève ont toutes été rejetées pour « incompétence du tribunal dans ce cas précis ». En tout cas, en l'absence d'arbitrage des autorités compétentes, le conflit entre les deux parties ne fait que s'éterniser et risque d'avoir de fâcheuses répercussions sur les activités de la commune.