Après avoir été reçus, lundi dernier, par un responsable du ministère de l'Intérieur, les 25 membres du syndicat SNAPAP du parc communal de Chlef ont décidé de suspendre la grève de la faim qu'ils avaient entamée le même jour devant le département ministériel concerné. Selon le président du bureau de wilaya du syndicat, la responsable au dit ministère leur a promis d'examiner leurs revendications dans les meilleurs délais. « Nous lui avons remis un dossier complet afin de lui permettre de mieux connaître les tenants et les aboutissants du conflit opposant la section syndicale à l'APC de Chlef, car les informations communiquées à la tutelle par l'administration locale ne correspondaient pas à la réalité des faits », indique M. Houari qui se félicite de l'accueil et du dialogue engagé par leur interlocutrice. Il fera savoir que le recours à la grève a été rendu nécessaire par l'absence de réactions des autorités locales et par l'indifférence affichée par l'exécutif communal quant aux doléances légitimes et réglementaires des travailleurs du parc communal et du service de nettoiement de la commune. Cela va de la régularisation de la situation administrative des vacataires à l'amélioration des conditions de travail, en passant par la reconnaissance du droit syndical et la protection de ses représentants. L'on signale à ce propos que les membres du syndicat SNAPAP ayant observé une série de mouvements de protestation, dans le respect des lois en vigueur, ont été suspendus de leurs fonctions par l'administration de l'APC. Ils interpellent de nouveau les hautes autorités du pays pour retrouver leurs emplois et contribuer à l'amélioration du cadre de vie des citoyens.