Le problème du nouveau marché hebdomadaire de M'chedallah, ne trouve pas son épilogue. Après une longue attente et des tractations, le marché a été implanté au niveau de l'ancienne base de vie d'une entreprise chinoise, au sud de la commune de M'chedallah près de l'oued Sahel. Cependant, ce transfert ne semble pas résoudre tous les problèmes. En premier lieu, sa distance de l'agglomération oblige les habitants à payer davantage le transport pour se rendre sur les lieux, que ce soit pour les habitants de M'chedallah ou à ceux des communes voisines à l'instar de Chorfa et de Saharidj. «Nous devons payer deux fois le transport pour arriver au marché. Payer pour arriver à la ville de M'chedallah, puis prendre le fourgon vers Ahnif ou Ath Mansour, car le marché se trouve sur leur passage», dira un quinquagénaire. L'autre option n'est que de parcourir la distance à pieds. Le deuxième point sensible, c'est la proximité du marché de la décharge publique des deux commune d'Ahnif et de M'chedallah, ajoutant à celle-là les eaux de l'oued Sahel polluées par les égouts. Deux sources de pollution qui constituent un danger pour la santé du consommateur. Les commerçants qui se sont installés à l'intérieur de l'ex-base de vie n'occupent que la cour. Les chalets qui s'y trouvent et qui occupent presque la totalité de la surface du marché sont fermés. L'inexistence d'une aire de stationnement pour les automobilistes est à l'origine des embouteillages chaque mardi en plus des commerçants à la sauvette qui étalent leurs marchandises sur les bords de la RN 26.