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SITE ARCHEOLOGIQUE
Timgad entre festival et réhabilitation
Publié dans El Watan le 04 - 09 - 2004

Situé à 35 km de Batna, Timgad représente un des sites archéologiques les mieux conservés d'Algérie. L'arc de Trajan représente le symbole de cette garnison romaine qui a survécu, tant bien que mal aux ravages du temps. Depuis un quart de siècle, l'antique Tamugada se conjugue au culturel en accueillant chaque année le Festival international de musique de Timgad.
Au fil des ans et au gré des décideurs, le site a subi des changements et des dégradations majeurs. Des gradins métalliques (aujourd'hui disparus) ont été greffés à l'amphithéâtre, la scène a été par endroits défoncée et, pis encore, les recettes du festival n'ont jamais permis de restaurer le site et mettre de l'ordre dans les ruines. On retrouve par terre des débris d'époques différentes qu'il faut impérativement replacer. Des inscriptions votives cassées, jonchent l'arrière-scène, alors qu'il aurait été plus simple de les recoller et de reformer le puzzle de départ. Le Cardo, allée centrale qui part du village de Timgad à l'amphithéâtre est bordée de colonnes aux composantes hétéroclites (chapiteaux, fûts et piédestal) qu'il faudrait revoir. Sur cette allée, très fréquentée pendant le festival, on peut remarquer l'effet de piétinement de milliers de spectateurs et des centaines de membres des forces de sécurité, les dalles ont mal supporté le déambulement de la foule. La petite agglomération, qui jouxte Timgad et qui en porte le nom, est édifiée sur une assiette légalement inconstructible, car la loi sur le patrimoine stipule bien qu'un périmètre inconstructible d'un rayon de 500 m doit entourer les sites archéologiques. La 26e édition du Festival de Timgad a connu une exception, une commission chargée de la préservation du site a été dépêchée avant sa tenue, afin d'évaluer les risques sur le site. « Nous avons été très tatillons cette année, et nous n'avons donné le coup d'envoi qu'avec l'accord de la wilaya de Batna, des services du ministère et de la société civile », a affirmé Khalida Toumi, en marge de la clôture du festival. Selon elle, « Timgad est une chance pour l'Algérie et pour le bassin méditer-ranéen ». Pour la sauvegarde du site, la ministre de la Culture affirme que l'Etat va donner les moyens de le préserver.
Un théâtre... en plan
La signature à Batna de l'accord de partenariat avec le ministre de la Culture italien n'est pas fortuit. Cet accord qui officialise la coopération pour la sauvegarde du patrimoine, surtout romain, en Algérie, aura des répercussions sur le site même de Timgad. Cet état de fait pousse les amateurs de musique à se demander s'il subsistera un festival à l'avenir dans ce magnifique décor. La question posée à Khalida Toumi a provoqué son étonnement car, selon elle, le Festival de Timgad aura lieu, surtout depuis son institutionnalisation. Comment allier la restauration au festival ? La solution est donnée par la ministre de la Culture : « Construire un théâtre quasi identique à l'extérieur du site archéologique et profiter ainsi de la beauté des lieux tout en le préservant. » Actuellement, personne n'est en mesure d'affirmer que ce nouveau théâtre sera prêt pour l'édition prochaine du festival, car le site de Timgad a un besoin immédiat de repos.


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