Le projet de réhabilitation du réseau routier de la ville de Tamanrasset, dont les travaux ont été bel et bien lancés depuis le 22 octobre dernier, est estimé à 100 milliards de dinars, a affirmé, hier mercredi, le représentant de la direction locale des travaux publics, Zoumali Ahmed. Invité du forum de la radio de l'Ahaggar, M. Zoumali a fait savoir que ce projet concerne, dans sa première tranche, les six principaux axes routiers de la ville, à savoir celui reliant Tahagart à Mouflon en passant par Guettaa El oued, Tahaggart à Adrian, Malta au centre-ville, l'hôpital au carrefour de l'Assihar, Tafsit au nouveau siège de la wilaya et le centre-ville à Tahaggart. «Certes, nous avons rencontré plusieurs difficultés au lancement du projet à cause de l'absence de plans liés aux réseaux d'assainissement et de l'alimentation de la ville en eau potable, mais le problème a été résolu et les travaux vont bon train. Il nous a fallu beaucoup de temps pour réunir les informations nécessaires, en coordination avec toutes les parties intervenantes, afin d'éviter les dommages collatéraux», a-t-il déclaré en précisant que les délais convenus sont, sauf imprévus, arrêtés à 6 mois. «Le citoyen doit être patient et indulgent pour que nos services puissent réaliser les travaux suivant les règles de l'art. On ne veut plus investir dans le bricolage. Nous avons engagé des entreprises spécialisées tenues de respecter toutes les clauses contenues dans les cahiers des charges», ajoute l'invité de la radio en réponse aux questions des auditeurs et de journalistes conviés au forum. Pour ce qui de la dégradation de la route menant vers la localité frontalière d'In Guezzam (400 km du chef-lieu de wilaya de Tamanraset), M. Zoumali impute les causes à la composition de l'asphalte contenant des produits qui ne résistent pas aux conditions climatiques de cette région caractérisée par les grandes chaleurs. Rappelons que le tronçon en question a été réalisé, en 2008, par l'entreprise portugaise ENA suite à un avis d'appel d'offres international. Evoquant le rôle des maisons cantonnières mises en place le long de la route de l'Unité africaine, le représentant de la DTP de Tamanrasset a, en reconnaissant les insuffisances relevées sur le terrain, soulevé en direct sur les ondes de la chaîne I à Tamanrasset «le manque en ressources humaines et en équipements sur lequel butent les gestionnaires de ces infrastructures. Le problème a été signalé à maintes reprises. Il faut penser à doter ces maisons en matériels pour qu'elles puissent accomplir le travail et la mission pour lesquels elles sont initialement créées», a conclu M. Zoumali.