Le Cercle des Lumières pour la Pensée libre organise, le 24 décembre prochain, une conférence-débat sur le thème : «La citoyenneté et les explications du patrimoine religieux, conflits des interprétations». Le Cercle, né le 16 novembre 2014, est un espace de «réflexion algéro-algérienne autour des questions d'actualité et identitaires qui touchent à l'Histoire, au patrimoine religieux et populaire, à la politique et autres. C'est uniquement un cercle de réflexion qui n'est ni un parti politique ni une association», explique Saïd Djabelkhir, chercheur en soufisme. «Notre action se limite aux débats et à la production des idées nouvelles et progressistes. Nous sommes pour une pensée algérienne libre, ouverte, tolérante, contre toutes les formes de discrimination et loin de tout jugement de valeur, une pensée qui met en valeur et en avant notre algérianité source de fierté pour tout Algérien. Pour nous, tous les textes et toutes les idées sont relatifs, quelles que soient leurs sources et références», insiste l'un des initiateurs du Cercle. S'agissant de la conférence, première initiative, qui aura lieu au 67 boulevard Krim Belkacem (ex-Telemly), Saïd Djabelkhir motive le choix de la thématique par le constat qu'il fait et qui stipule que «le Fakih dans notre histoire (la religion officielle) n'a pas produit de citoyen, il a plutôt produit le sujet fataliste, et c'est l'un de nos plus grands problèmes d'aujourd'hui». Pour animer l'événement, il est prévu la participation, en tant que conférencier, du Dr Smaïl Mehnana, professeur de philosophie à l'université de Constantine, ainsi que d'Ahmed Dellabani, également professeur de philosophie à Biskra. «Nous organisons une communication-débat une fois par mois en présence des médias, elle sera diffusée sur Youtube. Les communications seront données dans toutes les langues parlées en Algérie, à savoir arabe, français, anglais et tamazight. Le cercle pourra éventuellement se déplacer dans les autres wilayas en coordination avec les universités et les structures de la société civile, associations et autres», conclut Saïd Djabelkhir.