Si la Banque d'Algérie n'avance pas au rythme des besoins d'investissements de Cévital à l'international, elle a pourtant opéré quelques signes d'ouverture en 2014. Elle a en effet promulgué un règlement donnant la possibilité aux entreprises nationales et étrangères d'investir à l'étranger. La Banque d'Algérie considérait qu'au cours des dernières années, les entreprises nationales ont accumulé suffisamment de capacités leur permettant aujourd'hui de développer des activités à l'étranger, en complément de leurs activités «de production de biens et services en Algérie». Une manière de développer les exportations hors hydrocarbures. Mais, pour prévenir tout risque de fuites massives de capitaux, la Banque d'Algérie a mis en place quelques conditions, notamment que l'investissement à étranger soit en rapport avec l'activité de l'opérateur économique en Algérie, avec pour objectif de «la consolider et de la développer». L'investissement ne doit par ailleurs pas porter sur «des opérations de placements ou sur des biens immobiliers autres que ceux correspondant aux besoins d'exploitations» de ces entreprises créées à l'étranger «ou faisant partie intégrante de leur activité».