Lors d'une rencontre hier à Alger, il a été constaté que l'assurance des personnes ne représente que 8 à 10% du marché algérien des assurances. Bien que son potentiel soit jugé très important, le marché des assurances de personnes ne représente actuellement qu'à peine 8 à 10%. C'est le constat que fait la compagnie Caarama Assurance sur cette activité «qui peine à se développer». Hier, lors d'une rencontre à Alger consacrée aux«Perspectives de développement des produits d'assurance dans les établissements financiers», le directeur de la bancassurance chez Caarama, Chakib Kacimi, a indiqué qu'en dépit du faible taux de pénétration de cette branche, l'assurance des personnes peut avoir une offre étoffée et investir le marché avec des produits fort intéressants. Depuis le 1er juillet 2011, faut-il le rappeler, les compagnies d'assurances algériennes ont été tenues de séparer l'assurance des personnes de celle des dommages en créant des filiales distinctes. C'est le cas, d'ailleurs, de Caarama Assurance qui n'est autre qu'une filiale à 100% de la CAAR.L'entreprise, qui s'est spécialisée dans l'assurance des personnes, est devenue aujourd'hui «leader de son marché avec un chiffre d'affaires de 2 milliards de dinars». La compagnie Caarama est l'assureur de plusieurs sociétés publiques et privées, notamment pour la couverture de leurs employés permanents en cas de décès ou d'invalidité, et pour leur complémentaire santé. Dans cette branche appelée «prévoyance collective» ou «assurance groupe», avec son produit-phare Djemaatna destiné à la protection des salariés et de leurs familles, Caarama réalise un chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliard de dinars et couvre plus de 100 000 familles. L'autre produit-phare de la société, Mouktaridh, a été mis récemment sur le marché. Il permet de faciliter l'obtention de crédit auprès de plusieurs banques partenaires, en couvrant le remboursement de l'emprunt auprès de la banque en cas de décès ou d'invalidité de l'assuré débiteur. De plus, elle permet à la famille de ne pas perdre l'investissement réalisé par le chef de famille en cas de sa disparition prématurée, avant le remboursement intégral de sa créance.Ce service a généré un chiffre d'affaires de plus de 400 millions de dinars et couvre près de 20 000 détenteurs de crédits.