Le Haut-Commissariat à l'amazighité (HCA) inaugurera, le 10 janvier prochain, les festivités de Yennayer 2965. Bien que le nouvel an berbère soit célébré aux quatre coins du pays, cette fête demeure «non officielle» et n'est ainsi pas reconnue comme journée fériée. Les festivités organisées par le HCA, qui œuvre pour cette reconnaissance, se dérouleront du 10 au 13 janvier à travers plusieurs wilayas. Elles seront placées sous le thème «Yennayer, fête de la solidarité» et seront, justement, organisées en partenariat avec le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, annonce un communiqué, rendu public hier. Et c'est d'ailleurs avec Mounia Meslem, ministre de ce secteur, que le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, donnera le coup d'envoi officiel des célébrations au cinéma El Khayam, à Alger. A cette occasion, sera lancé le programme bimensuel «Les samedis de l'amazighité, spécial Yennayer», en collaboration avec l'Office de la promotion culturelle et des loisirs d'Alger (OPLA). Dans la même journée, un hommage sera rendu à cinq personnalités culturelles et scientifiques qui œuvrent à la promotion de l'amazighité. De même, plusieurs projections de courts métrages seront au programme de ces festivités. A cette occasion, le HCA et le recteur de l'université d'Alger 2 signeront une convention de partenariat, pour dispenser des cours de tamazight aux adultes, et ce, dans le cadre du dispositif du Centre d'enseignement intensif des langues (CEIL). Le lendemain, la caravane Yennayer prendra le départ d'Alger et fera une première escale à M'chouneche, à Biskra, avant de reprendre son chemin en direction de Asia, à Naâma. La caravane se rendra aussi à Batna, Béjaïa et Oran. Lundi, le HCA, en collaboration avec l'Agence nationale des barrages et des transferts (ANBT), inaugurera un fronton en tamazight sur la digue du barrage de Taksebt, à Tizi Ouzou. Pour la dernière journée, ces festivités de célébration du nouvel an berbère, une journée d'études ayant pour thème «Yennayer, un symbole d'une identité retrouvée et un repère historique à revaloriser», sera organisée à l'université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Cette rencontre verra la présence de nombreux universitaires, écrivains, chercheurs et personnalités. En clôture, aura lieu la projection, suivie d'un débat, du film I3essassen n'tmurt (Les gardiens du pays), de Zaâzaâ Abdelhak.